Le 06 février correspond à la première commémoration de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd au pied de son immeuble à El-Menzah 6, à Tunis.

Cette décision a été prise, "compte tenu du danger immense de la violence politique pour l’avenir de la coexistence entre les composantes de la société tunisienne, de la menace qu’elle représente pour la démocratie naissante dans notre pays, outre le fait qu’elle soit interdite par la loi, et contraire à l’esprit de la constitution de la deuxième république", indique le communiqué.

La présidence ajoute que notre pays a souffert des affres de la violence politique durant son histoire contemporaine, à commencer par l’assassinat des leaders du mouvement national à l’instar d’Ali Belhaouane et de Farhat Hached à l’époque coloniale, en passant par les martyrs du militantisme et les victimes des conflits politiques postindépendance, comme le défunt Salah Ben Youssef, en arrivant à l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, le 06 février 2013, et du martyr Mohamed Brahmi le 25 juillet 2013, qui ont constitué deux événements extrêmement dangereux, et des signes annonciateurs des dangers auxquels l’on se heurte lors de cette étape, si nos efforts ne se conjuguent pas pour y mettre fin par la sensibilisation, la condamnation et la loi, souligne en substance le communiqué.