Dans un communiqué rendu public, dans la nuit, Ennahdha réclame « la libération de Ali Larayedh ».
Le mouvement affirme que « ses dirigeants n’ont aucun lien avec le dossier dit du tasfir, et le fait de les entrainer dans cette affaire et autres dossiers vides, et des accusations fabriquées, visent à faire pression sur les politiques rejetant le coup d’Etat, et à les harceler ».
Ennahdha met en garde l’ensemble des Tunisiens que « le fait de viser ses dirigeants et l’ensemble des opposants, ne va pas améliorer leur quotidien et ne règlera pas les problèmes de la pénurie des produits alimentaires et les prix qui s’enflamment, c’est une manière de faire diversion et de couvrir l’échec ».
« Le peuple tunisien qui s’est soulevé, en silence, et a exprimé un retrait de mandat de Kaïs Saïed, à travers un large boycott des élections, n’est pas dupe des procès fabriqués », ajoute-t-il.
Le mouvement Ennahdha dit s’engager à « la poursuite du militantisme pacifique avec les autres forces vives de la société en vue de sauver le pays, conformément à une approche nationale, et se dit prêt à payer le prix pour sauver la Tunisie des dangers qui la menacent ».
Le juge d’instruction du bureau 12 du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait émis un mandat de dépôt contre l’ex-chef du gouvernement, Ali Larayedh dans le dossier d’envoi vers les zones de conflits, a annoncé, la nuit du lundi, l’avocate Ines Harrath dans un post sur sa page officielle, Facebook.
« Ali Larayedh avait comparu, en état de liberté, conformément à un rendez-vous préalable, il a été interrogé pendant des heures, et les plaidoyers de son collectif de défense ont duré des heures », souligne-t-elle.