Le communiqué rapporte que l’ISIE se trouve victime de ces pratiques bien organisées au même moment où des pourparlers et des dialogues sont engagés pour la réussite du processus démocratique, la finalisation de la rédaction de la Constitution, l’élaboration de la loi électorale et la mise en marche des prochaines élections.

A la suite de la privation de l’ISIE d’un budget au titre de l’année 2012 afin qu’elle puisse garder ses locaux, préserver ses équipements et conserver ses bases de données, l’instance a réussi à avoir le budget pour financer ses activités pour les mois de février, mars et avril et est encore en attente de financement pour le reste de l’année.

Par ailleurs, les autorités publiques continuent à entraver l’activité de l’ISIE en confisquant certains de ses locaux, à travers des plaintes judiciaires, comme ceux de Manouba, Tunis, Nabeul, Sfax 1 et Sfax 2 sous prétexte qu’ils sont la propriété de l’Etat. S’ajoute à cela, la volonté des autorités publiques à s’accaparer le local central de l’ISIE pour le céder à des particuliers pour le transformer en centre au profit du ministère de la Justice.

En outre, le communiqué attire l’attention des composantes de la société civile politique sur les mauvaises intentions des autorités publiques pour retarder et entraver l’activité de l’ISIE, de surcroît, des agents de l’ordre accompagnés par le chef du district de la sécurité ont pris d’assaut le local de l’ISIE à Kasserine prétextant qu’ils appliquent les instructions qui impliquent la transformation du local en poste de police.