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Touwensa- Aujourd’hui, dimanche 23 Novembre 2014, toute la Tunisie s'apprête à vivre un jour du tonnerre. Nous allons élire notre futur président, librement et démocratiquement. Il s'agit d'une expérience unique qui revêt une symbolique toute particulière. Elle fera couler beaucoup d'encre et défrayera toutes les chroniques tant nationales qu'internationales.
Par conséquent, nous devons être à la hauteur de cette rencontre avec l'Histoire. Seules, nos convictions doivent nous guider. Éclairées par les vraies valeurs, nos consciences respectives se réveilleront afin de rendre à notre chère Patrie ses lettres de noblesse.
Il nous est formellement interdit de faire semblant de voter. Nous sommes sensés donner à ce droit, arraché au prix d'indicibles souffrances, toute la mesure qui lui sied. Le sang des martyrs et les blessures, non encore pansées, de ceux qui ont fini par nous affranchir des carcans et du joug de la dictature, nous attendent au tournant.
Nous n'avons pas le droit à l'erreur si nous voulons que la boite de pandore ne soit jamais ouverte et que les cauchemars d'antan ne reviennent plus nous étrangler dans notre sommeil. Nous devons plébisciter la bonne personne qui sache nous diriger, sans se remplir la panse et se lézarder au moment où des personnes, voire des villages entiers se démènent comme de beaux diables, à la quête d'une croûte.
Nous devons choisir un candidat, immunisé contre l'autisme, la vantardise et l'amnésie. En somme, quelqu'un qui se respecte, déchiffre les attentes de ses concitoyens et comprend leur soif inassouvie de liberté, assortie de civisme. Quelqu'un qui sera à l'écoute des voix, fusant d'outre tombes, pour dire et s'enquérir: Qu'avez- vous fait de nos sacrifices sur l'autel de la Tunisie éternelle?
Nous devons oublier, le Jour "J" les grands cortèges des protagonistes, en lice, dont certains excellaient dans la langue de bois et se pavanaient à travers monts et vallées, en mentant sciemment à ceux qui ont cru, le temps d'une compagne présidentielle, à un chapelet de promesses et qui ont pris des vessies pour des lanternes.
En définitive, et si Dieu nous prête vie, nous devons jeter un pavé dans la mare de ceux qui descendront sur terre et seront sanctionnés par la voix des urnes.
A suivre
Zouaoui Ali ben Amor (Tabarka)
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