De 2014 à 2015-BONNE ANNEE !

Touwensa- Une année qui se termine et une autre qui commence. La nouvelle année a du mal à percer, dans ce froid glacial. L’année 2014 a enregistré des moments forts. En effet, nous avons été aux prises avec des menaces et des peurs, pour nos vies et surtout pour l’avenir de la Tunisie. Des scélérats, en désespoir de cause ont cherché à tenir la Patrie en otage. Mais, la volonté de nos vaillants militaires et de nos intrépides unités des forces de l’ordre ont tenu en respect ces fantômes désarçonnés.

Bon au mal an, la constitution de la deuxième République a été écrite. Ce qui a doté le pays d’une matrice où tous les dispositifs ont été mis en place pour que le processus électoral ait eu lieu. C’est un événement majeur qui s’est fait attendre et qui a mis fin à un climat délétère de doute, de confusion et de tracasseries diverses.
 

Beaucoup d’indices encourageants se sont consolidés dans le sillage de cette manifestation démocratique qui a immortalisé l’image d’une Tunisie, revenant de loin. La bourse se trouvait revigorée et la confiance commençait à chasser l’hésitation des opérateurs politiques.
 

Il est dons indispensable que les protagonistes politiques prennent conscience de ses atouts afin d’asseoir un environnement propice au renforcement du tissu économique. La cohésion et la concorde sociales doivent être au centre de nos préoccupations, à l’aune de l’ancienne et à l’aube de la nouvelle année. Les efforts doivent être déployés en amont et en aval en vue d’empêcher la fracture sociale qui semble être le terrain de prédilection d’une certaine frange de la Société Tunisienne, issue de la révolution. Sans avoir la prétention de détenir une baguette magique ou de disposer d’une myriade de recettes de succès, j’estime que la Jeunesse est sensée focaliser l’attention des décideurs, pour la simple et unique raison que la révolution /la révolte/ la rébellion ou les soubresauts du 17 décembre 2010, étaient leur œuvre. La fougue et l’élan de ces jeunes doivent trouver toutes les motivations pour être mieux canalisés et aller de l’avant. Gare au courroux et au désespoir de ces artisans du changement. A cet égard, il incombe à tous les responsables de ne pas faillir à leur devoir. Au lieu de se montrer solidaires dans des circonstances oiseuses, il serait préférable de s’intéresser davantage à la Jeunesse et de l’impliquer dans des projets qui n’ont rien à voir avec l’infantilisme et l’improvisation. Pourquoi ne respecte t- on pas l’esprit d’indépendance des jeunes ? En tout état de cause, la jeunesse possède un sens aigu de la perception. Et si on l’aide à aller à son intelligence et à sa volonté, avec son sens développé de la compréhension, la Tunisie n’aura aucune difficulté à créer les conditions optimales de la réussite.
 

Mais quel était le sort de notre Tabarka au cours de l’année qui nous quitte. En 2014, notre ville a assisté béatement à un grand Tapage de la « Cigale ». Cet Hôtel, flambant neuf est considéré comme le fleuron de l’Hôtellerie dans notre pays. Toutefois, dans les parages, la fourmi qu’incarnent les Hôtels fermés, raconte les déboires et les vicissitudes de plusieurs familles, restées en rade, dans le besoin. Nous ne pouvons pas nous empêcher de ressentir une douleur profonde, de voir notre ville, exsangue, quelque peu, en retard, avec des dispositifs élagués. Alors qu’elle fut rayonnante pendant des lustres. Se mettre au diapason d’autres villes touristiques reste le vœu pieux de toute la population. Nous sommes persuadés que si nous mettons tout en œuvre, ensemble, nous réussirons là, où jusqu’à présent, tout n’était que ratage, déception et désillusions. En appréciant toutes les capacités potentielles, on permettra à notre ville de lutter à armes égales avec les autres.
 

Enfin, bien qu’il soit concevable que l’année 2015, ne va pas être une année facile, surtout à ses débuts, je demeure convaincu qu’avec la consultation des forces vives, nous trouverons la bonne et valable orientation. Il est hautement souhaitable que la carte des équilibres régionaux, en matière de développement durable soit, sagement, utilisée par le nouveau Gouvernement. Pourrait-on apprendre, un matin, que l’Aéroport de Tabarka-Aïn-Draham sera ouvert, à l’instar de celui de Tozeur ? Puisse Madame Karboule, avant de partir du Ministère du Tourisme, laisser un plan de relance pour le Tourisme à Tabarka, avec le même entrain dont elle a fait preuve, pour le programme des dunes électroniques !
 

Que la nouvelle année soit une année de santé, de bonheur et de prospérité pour toutes et tous !
 

Ali Zouaoui (Tabarka).
    

 

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