Evidemment, je ne propose ici que quelques aspects des recommandations de ce prophète, humaniste, longanime, modeste et visionnaire dont les convictions sont aux antipodes de la haine du genre humain. Je ne m’enlise pas dans les détails et les faits. Parce que des doctes et des théologiens, de haute facture et d’une grande probité intellectuelle, ont compilé tout ce qui se rapportait à la tradition de ce Prophète et ont démontré la symbolique et l’esprit de cette fête. Innovation ou pas, ils ont fait fi de cette controverse, aussi ancienne que le monde.
 

La survie de la Communauté Islamique est tributaire de son unité dans tous les domaines. La communion dans les idéaux et la convergence dans les choix, sont plus que jamais indispensables, pour que le musulman, où qu’il se trouve, se sente solidaire des autres membres de la Communauté. Ainsi, les musulmans formeront-ils une seule Nation, ou « Umma » qui mérite la confiance d’Allah. « Vous êtes la meilleure Communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes, vous ordonnez le convenable et vous interdisez le blâmable » (la famille d’Amran- V : 110- S : 3)
 

Cette Communauté ne doit pas prêcher la discorde. Il lui est formellement interdit d’encourager les querelles ou d’exacerber les mésententes, qui minent sa force. Ses membres sont tenus de jeter les bases d’une fraternité durable et désintéressée, en « se cramponnant ensemble au câble de Dieu », qui n’est autre que sa parole sacrée, contenue dans le Saint Coran. Mais, comment certains peuvent-ils se plaire à dire qu’ils sont de la lignée du Prophète Mohamed (paix de Dieu sur lui) ? Ce dernier, n’a-t-il pas dit : « le musulman est le frère du musulman. Il ne doit pas le tromper, l’abandonner sans secours, dans les rudes épreuves ou le persécuter »
 

Ils ont délaissé le câble de Dieu qui le mettait, ainsi que ses compagnons à l’abri de l’errance et de l’ingratitude envers le bon, le Tout- Puissant.
 

Les membres de la Communauté doivent se garder de négliger le danger de la discorde ou d’ignorer son impact nocif.
 

Les musulmans sont désunis par la politique. C’est la politique, donc, qui les réunit et ce n’est pas n’importe quelle politique. Seule celle, inspirée de l’œuvre de notre Prophète est capable de les mener à bon port.
 

L’Islam n’a jamais désuni. Son principe primordial, qui consiste à reconnaître qu’il n’ya point de Dieu, qu’Allah, le vivant, l’absolu et que Mohamed est son messager fut et sera l’élément unificateur qui cimente la communauté.
 

L’Islam unifia les musulmans avec la parole d’Allah, avec la prière, avec la Zakat (l’aumône légale), avec le jeûne du mois sacré de Ramadan et le pèlerinage pour celui qui se sent financièrement aisé.
 

L’islam, c’est la Religion de la tolérance, c’est la Législation accessible à toute personne de bonne foi.
 

L’islam, c’est la référence au Coran et à la Sunna, avant d’accomplir n’importe quel acte.
 

Parce que le coran, dans son ensemble est une Foi, qui montre aux humains ce qu’ils doivent apprendre sur Allah. C’est aussi, une législation, qui leur indique leurs droits, leurs obligations et leurs relations dans la vie, à différents niveaux, à l’intérieur du champ temporel, ordonné par Allah et tracé par son prophète. C’est encore une information et un récit, qui leur détaillent la notion de châtiment- récompense et les rapports entretenus par Allah avec ses créatures, depuis que les messagers furent envoyés, pour leur montrer le droit chemin « tu guides, cependant, vers un chemin droit, oui, le chemin de Dieu à qui appartient tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui sur la terre. N’est- ce pas vers Dieu que vont les commandements ? » (La consultation v : 52 s : 42)
 

Tous les croyants sont alors appelés à réaliser une unité infaillible, opiniâtre et glorieuse, qui leur permette d’honorer leur engagement envers Allah et à répondre présents à son appel. «Oui, cette communauté votre est une communauté une, tandis que je suis votre seigneur. Craignez-moi donc » (les croyants v : 52 s : 23)
 

S’ils demeurent désunis, et si chacun ne pense qu’à lui, ils n’ont qu’à s’attendre au malheur et à l’oppression et à se préparer pour être la pâture de ceux qui rôdent autour de la veuve de l’orphelin.