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LE SCAN TÉLÉ - En moins d'une semaine, les présentatrices Zina Khemiri et Faten Oueslati ont annoncé à l'antenne qu'elles quittaient leur poste sur Al Wataniya 1, une chaîne tunisienne du service public.
Deux démissions en deux semaines, qui dit mieux? Ce samedi 29 août, Faten Oueslati a annoncé qu'elle ne présentera plus l'émission Ahla Tounes, diffusée chaque samedi matin sur Al Wataniya 1 en Tunisie. Cette annonce survient seulement une semaine après la démission de Zina Khemiri de la même chaîne du service public.
La raison de ces départs soudains? Faten Oueslati reproche à Al Wataniya 1 de ne pas fournir suffisamment de moyens techniques et financiers pour son émission consacrée aux Tunisiens résidant à l'étranger. Elle précise également que la chaîne ne donne pas assez de moyens aux journalistes pour voyager à l'étranger.
Zina Khemiri fustige, quant à elle, la direction de la Télévision Tunisienne ainsi que le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) qui lui auraient demandé de se soumettre à un casting pour présenter une émission alors qu'elle est à la tête du journal télévisé depuis 14 ans. Elle se serait sentie humiliée. À noter que contrairement à Faten Oueslati, la journaliste ne démissionne pas de la chaîne publique pour autant. Elle quitte simplement le JT. Tout comme sa consoeur, elle a annoncé la nouvelle aux téléspectateurs en direct.
Méritent-elles le conseil de discipline?
Cette décision, le PDG de la Télévision Tunisienne, Mustapha Beltaïef, ne l'a pas supporté. Pour lui, la journaliste a enfreint le règlement intérieur de la chaîne et mériterait de comparaître devant le conseil de discipline. Il commente par ailleurs les raisons qui ont poussé Zina Khemiri à démissionner. D'après lui, le casting qu'elle remet en question devait répondre à des critères professionnels précis et ne tenait donc pas compte de l'ancienneté. Iheb Chaouech, le directeur d'Al Wataniya 1, lie le départ de la Faten Oueslati à des désaccords avec un membre de son émission du samedi. Une version démentie par la principale intéressée.
Visé par Zina Khemiri, le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) n'a pas tardé à réagir aussi. «Ce qui pose problème, ce n'est pas le présentateur de l'information mais la production médiatique en elle-même», a déclaré Néji Bghouri sur Shems FM. La guerre ne fait que commencer.
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