Colonel tunisien: La Russie fait fuir les ‘terroristes’ de la Syrie vers le Maghreb

By www.touwensa.net octobre 30, 2015 456

Tunis : Le colonel Fathi Aouadi, un ancien officier supérieur de l’armée tunisienne a alerté d’un danger pour les pays du Maghreb, découlant de l’intervention militaire russe en Syrie.

En effet, le colonel Fathi Aouadi, consultant en géopolitique du renseignement et en évaluation des menaces sécuritaires au Maghreb & Sahel, a indiqué que des terroristes combattants en Syrie, fuient massivement ce pays pour se rendre au Maghreb et en Afrique.

Ayant signé une tribune sur le site marocain de la ‘Compagnie Méditerranéenne d'Analyse et d'Intelligence Stratégique – CMAIS’, cet ancien officier supérieur des services sécuritaires de l’armée tunisienne et du ministère tunisien de l’intérieur, a expliqué que le retour de la Russie sur la scène géopolitique au Moyen-Orient, via la Syrie, portera, à cause de la forme de ce retour, grandes menaces sécuritaires sur les pays du Maghreb.

Ainsi, la Russie qui intervient en Syrie, militairement, très massivement et très violement contre les groupes de l’opposition syrienne et les autres groupes extrémistes comme daech et al-nusra, pousse les membres de ces derniers à fuir la Syrie vers l’Afrique du Nord.   

Le colonel Aouadi a alors averti que,

 

‘‘Cette intervention a entraîné un redéploiement et une exfiltration des djihadistes mercenaires vers le Maghreb et l’Afrique.’’.

 

L’ancien militaire tunisien expliquait dans son article que ce défit sécuritaire d’importance au Maghreb, pousse les USA à vouloir y implanter des capacités de renseignement ultrasophistiquées, notamment une base de drones.
 
Le colonel Fathi Aouadi a indiqué ainsi que la Tunisie serait le pays le plus proche de l’accomplissement de ce projet d’espionnage américain en étant le plus susceptible d’accueillir cette base.

Tout en plaidant pour que son pays accepte de coopérer à ce sujet avec les américains, l’expert tunisien a indiqué que le régime algérien risque de ne pas apprécier cette démarche tunisienne surtout que le pouvoir d’Alger rêvait que la base américaine soit installée chez lui :

 

‘‘L’Algérie était sur le point d’accorder une base de drones aux Etats-Unis, sise non loin de la frontière avec le Mali et ce en contrepartie d’un transfert de technologie relatif à la fabrication de drones, ce que les américains ont refusé’’.

 


 

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