Mohsen Marzouk : «Je ne suis pas le chef du nouveau parti»

Mohsen Marzouk a tenu à rassurer les partisans de son projet de parti en affirmant qu’il n’y aura pas de guerre des chefs comme le craignent certains observateurs.

Le secrétaire général démissionnaire de Nidaa Tounes, ou activiste politique, comme il veut être qualifié en cette période transitoire, considère que l’étape actuelle ressemble à celle que la Tunisie a vécue après les élections d’octobre 2011, dans le sens où l’on observe, de nouveau, un déséquilibre sur la scène politique, suite à l’effondrement de Nidaa Tounes, d’où la conscience de l’urgence de créer un nouveau parti capable de restaurer cet équilibre nécessaire à une vie politique basée sur l’alternance au pouvoir.

Dans une déclaration faite aux médias, hier, vendredi 19 février 2016, en marge d’une réunion des partisans du projet de parti dans les gouvernorats de Monastir, Sousse et Mahdia, Mohsen Marzouk a affirmé que «la nouvelle Tunisie est le projet de tous» et qu’il n’y aura pas de guerre de chefs, comme le craignent plusieurs observateurs.

«A ceux-là, je dis que je ne suis pas le chef et que ce ne sont pas le membres du bloc parlementaire Al-Horra qui m’ont suivi, mais c’est moi qui suis allé vers eux», a t-il martelé, avant de souligner qu’il n’y aura plus, désormais, de chef de parti à vie. A l’instar de ce qui se passe pour le pouvoir, les dirigeants du nouveau parti ne pourront pas avoir plus de deux manants successifs à leur poste de responsabilité.

Mohsen Marzouk a profité de cette occasion pour rappeler que le nom du nouveau parti sera révélé le 2 mars 2016 et qu’une instance constitutive sera créée le 20 du même mois, qui coïncide, rappelons-le, avec la fête de l’indépendance.

La référence à Bourguiba et au parti du Néo-Destour, qui a mené le combat de l’indépendance, est récurrente dans le nouveau projet.

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