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Tabarka : Touwensa (Ali Zouaoui)
Madame Sihem Jédidi, stagiaire au sein de l’Association d’Histoire et d’Archéologie de Tabarka qui encadre les universitaires diplômés, dans l’attente d’un emploi, a entrepris une recherche personnelle autour des rapports entre les Médias et la Société Civile. En effet, en date du 26 Février 2016, elle a donné la livraison de ce travail passionnant à l’auditoire éclectique qui est venu l’écouter à la Maison de la Culture.
D’emblée, il convient de souligner que l’intervenante fait face au public pour la première fois, avec le stress et le trac qui en découlent. Toutefois, elle a assuré et a surtout aiguisé ses armes pour relever les défis qui l’attendent. Qu’elle trouve ici, l’expression de notre gratitude et de nos encouragements !
Dans un rythme soutenu, notre amie s’est attardée sur la nature de ces deux structures qui défrayent, chaque jour, la chronique et abordent les questions, selon les convictions propres à chaque structure. Mais au fond, ces deux mondes en concurrence perpétuelle dans la définition des tendances et la schématisation des caractéristiques de la Société, s’aiment-ils ou se détestent-ils vraiment ? Nous apprenons dans le sillage du brillant exposé que la relation entre les Médias et la Société Civile demeure dialectique. Par ailleurs, les efforts déployés visent à inciter les établissements médiatiques à créer un forum de dialogue et de concertations dans le dessein de prendre des décisions responsables et pertinentes. Un peu plus loin, l’accent est mis sur l’interaction entre les Médias et les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire). Quel rôle devraient-ils conférer à l’information en général ?
En termes concis et sans liminaires, nous découvrons que la relation entre les Communications et la Mondialisation est déterminante. Nous parlons de prise de conscience collective/publique. La pensée libre est l’apanage de la Société Civile. Mais, il est primordial d’inculquer les valeurs et les normes sociales qui doivent supplanter les stéréotypes et le gain facile, en matière d’information. Il s’agit d’œuvrer pour des rapports de complémentarité, non univoques entre la Société Civile et les Médias, si nous voulons bannir les abus de pouvoirs ou les forces rétrogrades qui cherchent à saper l’éveil et la mouvance sur le plan politique. En tout état de cause, les Médias restent un moyen de mobilisation exceptionnelle.
Bien qu’elle évoque la nécessité de la clause de conscience qui permet aux professionnels de se garder d’avoir recours à une autorité étrangère ou d’être à la solde de certains milieux préjudiciables à la stabilité du pays, l’intervenante plaide pour l’indépendance des Médias qui doit être protégée par des textes et des instruments juridiques de circonstances et adéquats, garantissant la double fonction de régulation et autorégulation afin que Démocratie rime bien avec Médiacratie. Celle-ci s’apparente, le plus souvent, à une arme à double tranchant.
Enfin, nous constatons à travers la synthèse de l’intervenante que la Société Civile est appelée à asseoir des centres pour accéder à l’information et avoir des données fiables sur les activités des Associations.
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