Les résultats de ce sondage sont alarmants dans le sens où, d’après ce sondage, le taux d’insatisfaction a atteint un pic de 76,6% alors qu’il était à 62,2% au mois de mai dernier. Ce taux varie selon les sympathisants des diverses formations politiques. Ces insatisfaits sont de 71,8% chez les Nidaïstes, de 72,4% chez les Nahdhaouis et 81,3% chez l’opposition.

Concernant la désignation de Youssef Chahed à la tête du gouvernement, les avis se présentent autrement à savoir  41,4% de satisfaits et 39,8% d’insatisfaits alors que 18,7% ne savent pas quoi penser.

Quant au degré de confiance dans le nouveau gouvernement, 49,4% des sondés ne sont pas convaincus contre 42,6% d’optimistes.

Concernant le président de la République, Béji Caïd Essebsi, les Tunisiens sont à 50% satisfaits de son rendement, soit une baisse de 7,7% par rapport à un mois auparavant.

Le sondage indique, par ailleurs, que 45% des Tunisiens ont confiance en Néji Jalloul, 37% en Habib Essid, 35% en Abdelfattah Mourou, 30% en Béji Caïd Essebsi et 30% en Mehdi Jomâa.

Par ailleurs et concernant les institutions qui inspirent le plus de confiance aux Tunisiens, l’Armée vient en tête avec 98,5%, suivie par les forces de l’ordre avec 82,5%, les associations et la société civile avec 66,2%, les imams et hommes de religions 61,8%, les médias 58,7%, la présidence de la République 55,9%, le gouvernement 55,5%, les syndicats 49,6%, l’administration publique 47,4%, l’ARP 43,9% et les partis politique 25,8.

L’autre sondage touchant les intentions de vote à paraître demain, mercredi 7 septembre 2016, Hassen Zargouni révèle qu’elles n’ont pas changé, comparativement à celles parues en décembre 2014, dans le sens où Nidaa Tounès arrive toujours en tête, suivi par Ennahdha avec le même écart, alors que le Front populaire se retrouve en 3ème position.

Et contrairement à ce que pensent certains, des partis comme Al Harak, le CPR et Attayar récoltent des taux insignifiants pour des législatives alors que pour une élection présidentielle, une personnalité des ces partis pourrait avoir un important électorat comme cela a été le cas lors du duel Caïd Essebsi – Marzouki.