C’est ce qu’a déclaré à Kapitalis, Imed Ben Ali, secrétaire général du syndicat de la sûreté publique en précisant que le rôle principal de cette police est de créer un climat de confiance et de proximité entre les citoyens et les agents.

M. Ben Ali, qui a pris part à l’événement «La Tunisie rêve», initié par le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI), et qui s’est tenu du 13 au 15 avril à Radès, au sud de Tunis, a indiqué avoir mis en place un stand réservé à la police citoyenne afin d’en expliquer le rôle, en précisant que les postes pilotes déjà en fonction commencent à porter leurs fruits.

«La police citoyenne joue un rôle de soutien et d’appui. Ses agents se déplacent dans les quartiers et les maisons pour aider les personnes âgées ou handicapées, s’assurer qu’ils vont bien et les aider à préparer des papiers administratifs et autres. C’est aussi cela une police républicaine», a-t-il indiqué, ajoutant que le syndicat oeuvre à réformer le secteur et la mise en place de la police citoyenne fait partie de cette réforme.

«Les agents ont un rôle est majeur dans la réussite de ce projet pour que l’image de la police puisse changer et que l’on puisse vraiment parler d’une union avec le citoyen pour protéger la patrie. Ils bénéficient d’ailleurs d’une formation complémentaire avant de rejoindre les commissariats spécifiques», a-t-il précisé.