Sa célérité et sa robustesse, sur le terrain étaient sensationnelles. Il a beaucoup donné à l'équipe de Tabarka. Il fut aussi instituteur, aimé de ses paires et respecté de ses élèves. Il ne badinait pas avec le devoir. En dehors de cela, dans sa vie quotidienne, il était fantastique, avait le sens de la réplique et toujours le sourire. Il lui est arrivé de s'emporter. Mais son courroux durait, le temps d'un match de foot. La rancœur, se dissipe aussitôt et l'allégresse, ne le quitte jamais. Il aimait la vie. Et surtout, il avait un amour sans bornes, pour sa ville natale, qu'il visitait fréquemment, depuis qu'il a eu sa retraite. Et c'est là où le bas blesse. Après plus de trois décades de labeur et de sacrifices, il n'en a pas profité. Nous acceptons tous le verdict de Dieu. Personne n'est à l'abri de sa sentence.

Toutefois, c'est avec amertume et détresse que nos présentons nos condoléances, les plus sincères à son épouse, à ses enfants et à toute sa famille. Telle est la volonté du Tout-Puissant.
 

Aussi, dois-je proposer aux dirigeants du Corail Sportif de Tabarka, d'organiser une manifestation à la mémoire de notre regretté Abderrahman et d'observer, au moins une minute de silence, lors de leurs activités. Question de témoigner, un minimum de gratitude, même à titre posthume, à l'égard de quelqu'un qui les a tant aimés.
 

 Ali ZOUAOUI