Djokovic, romance à l'italienne

Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

Novak Djokovic s'est qualifié pour la finale du Masters 1000 de Rome, samedi, grâce à son succès sur Milos Raonic (6-7, 7-6, 6-3). Le Serbe en découdra avec Rafael Nadal ou Grigor Dimitrov en finale.

Le "Djoker" va bien, merci pour lui. Absent à Madrid la semaine passée, en raison de problèmes persistants au poignet droit, le numéro 2 mondial, tombeur de David Ferrer en quarts de finale, a enchaîné avec une victoire face à Milos Raonic (6-7, 7-6, 6-), bourreau de Jérémy Chardy en quarts, qui lui permet de s'ouvrir les portes de la finale. "Djoko" y retrouvera Rafael Nadal, tombeur de Grigor Dimitrov (6-2, 6-2) en seulement 1h22', avec l'espoir d'accrocher un troisième titre à son tableau de chasse cette année, après ses triomphes à Indian Wells et Miami.
 

Impuissant (et agacé) devant la force de frappe de son adversaire au service, Djokovic lui a rendu la pareille et laissé entrevoir une grande efficacité sur sa mise en jeu tout le premier acte durant. La différence allait se faire au tie-break et à ce petit jeu-là, c'est le Canadien qui est parvenu à sortir son épingle du jeu (7-6). Un acte manqué pour le Serbe qui a trouvé les ressources pour se relancer en début de seconde manche, break à l'appui (3-1)... avant de céder sa mise en jeu dans la foulée (3-2). Chacun des deux joueurs a ensuite repris ses bonnes habitudes au service... jusqu'au tie-break, moment choisi par le "Djoker" pour lâcher les chevaux (7-6) et remettre les compteurs à égalité.
 

Guère inspiré sur ses montées au filet et coupable d'un trop grand nombre de fautes directes qui ne pardonnent pas face au numéro 2 mondial, qu'il avait affronté une seule fois auparavant pour une défaite en trois sets (7-6, 6-2, 6-2) en Coupe Davis en 2013, Raonic a lâché sa mise en jeu dès l'entame du troisième set (0-1). Et cette fois, le "Djoker" n'aura pas gaspillé son break d'avance, bien décidé à rallier la finale d'un Tournoi qu'il affectionne tout particulièrement, pour y avoir disputé quatre finales (victoires en 2008 et 2011, finaliste en 2009 et 2012).
 

Le Serbe devra néanmoins en faire beaucoup plus face à Rafael Nadal en finale. Car si les deux hommes évoluent sur courant alternatif cette saison, l'Espagnol, vainqueur à Madrid la semaine dernière n'a fait qu’une bouchée de Dimitrov et pourrait bien avoir enfin trouvé la bonne carburation...
 

 

Évaluer cet élément
(0 Votes)