L’Uruguay se qualifie en huitièmes et élimine l'Italie

Au terme d’un match particulièrement tendu, l’Uruguay a tardivement validé son billet pour les huitièmes de finale face à l’Italie (1-0). La Squadra Azzurra, qui a terminé la rencontre à dix, est éliminée dès les matches de poule.

Après avoir mené l’Altetico Madrid au titre en Espagne, Diego Godin a confirmé, mardi 24 juin, sa propension à jouer les héros. Face à l’Italie, le défenseur uruguayen a offert à la Celeste le but de la victoire, qualificatif pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde 2014.

Un coup de boutoir inespéré, tant les joueurs de Tabarez ont peiné face au verrou italien. Durant près d’une heure, la rencontre, décisive pour les deux sélections, a semblé se cantonner à un banal round d’observation.

La première mi-temps, peu enjouée, n’a pas donné lieu à de belles phases de jeu comme la feuille de match pouvait le laisser espérer. Seul événement marquant, le carton jaune reçu par Mario Balotelli (22’) pour un mauvais geste, qui excluait d’office le buteur star de la Squadra Azzurra d’un éventuel huitième de finale.

Godin, héros du match

Un coup dur pour l’Italie, qui aura tout de même pu croire à la qualification jusqu’aux ultimes instants. L’expulsion logique de Marchisio, pour une intervention plus que rugueuse sur Arévalo, laissait les hommes de Prandelli à dix dès la 59e minute.

Mais malgré leur supériorité, les Uruguayens, menés par un duo Cavani-Suarez en petite forme, ne parvenaient pas à se montrer véritablement dangereux.

C’est finalement de Godin que le salut des Sud-Américains est venu. À la retombée d’un corner venu de la gauche, le défenseur des "Colchoneros" a fusillé Buffon à l’entrée des six mètres d’une tête rageuse (82’).

Un écart que les Italiens ont bien tenté de combler dans les ultimes minutes, mais sans succès. Pour Pirlo et les siens, cette défaite est synonyme d’élimination. L’Uruguay, en revanche, est presque miraculée et ses bouillants supporters pourront vibrer une nouvelle fois en huitièmes de finale grâce à cette qualification décrochée à l’arrachée.

 

 

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