Un laser a-t-il gêné Akinfeev ?

Touwensa (Agences)  Mokhtar TRIKI

Igor Akinfeev aurait été gêné par un laser au moment du but inscrit par l'Algérie jeudi soir face à la Russie (1-1). C'est la thèse de Fabio Capello, le sélectionneur russe, qui a évoqué l'incident après la rencontre.

Igor Akinfeev ne gardera pas de très bons souvenirs du Brésil. Dans ses valises pour Moscou, le gardien russe ramènera une grosse boulette et une intervention ratée. Le tout en trois matches pour deux faits qui ont largement contribué à l'élimination de sa sélection. Souvenez-vous, lors de la première journée du groupe H, le gardien du CSKA Moscou avait commis LA bourde de ce premier tour avec un arrêt, ou plutôt une tentative d'arrêt que n'auraient pas renié de célèbres spécialistes anglais de l'exercice. Oups...
 

Jeudi, Akinfeev n'a pas fait aussi fort. Il a d'ailleurs commencé la rencontre face à l'Algérie tambour battant avec une belle claquette à la demi-heure de jeu sur une tête de Slimani (29e). Mais à l'heure de jeu, patatras ! Le gardien sort sur un coup franc bien dosé par Brahimi, ne touche pas le ballon et voit Slimani égaliser de la tête. La Russie, contrainte de s'imposer pour accéder aux huitièmes de finale, sort de la Coupe du monde. De quoi incriminer le gardien ? Pas si sûr puisque plusieurs images laissent apercevoir l'apparition d'un laser vert au moment où le coup franc est tiré.
 

Fabio Capello l'a bien noté, lui qui ajoute ne pas vouloir chercher d'excuses. "Notre gardien a été gêné par un laser 10 secondes avant le but. C'était en plein visage, a expliqué le sélectionneur russe à la presse anglaise. Il a été aveuglé, il y a des photos, des films. J'accepte les défaites. Mais il y a des images, on peut le voir sur l'enregistrement. Ce n'est pas une excuse, c'est un fait. Il y a eu un laser", a-t-il poursuivi.
 

Qu'en pense son adversaire Vahid Halilhodzic ? "C'est la première fois que j'entends ça, a répondu le Bosnien. Je n'ai pas vu les images, je n'ai rien à dire." Le sélectionneur des Fennecs poursuit tout de même : "Ça fera un sujet de discussion pour les gens dans les restaurants ou les bars. Parlons plutôt du match." Ça ne consolera pas Akinfeev qui n'a plus que ses yeux pour pleurer... et 4 ans à attendre. En 2018, pour la Coupe du monde en Russie, il n'aura "que" 32 ans.
 

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