Une bonne nouvelle mais un casse-tête en perspective pour Didier Deschamps. Les examens subis par Mamadou Sakho vendredi n'ont révélé aucune lésion. Diminué par une douleur aux ischio-jambiers depuis le match contre la Suisse, le solide défenseur des Bleus a dû sortir prématurément du terrain face à l'Equateur mais se dit prêt aujourd'hui à jouer contre le Nigeria, lundi, en huitième de finale de la Coupe du monde. Reste à savoir si le sélectionneur doit se fier au sentiment de son joueur.
 

Si aucune blessure musculaire n'est à déplorer, le mal qui a rattrapé l'ancien Parisien traduit sans doute un besoin de souffler après une première saison irrégulière en termes de temps de jeu en Angleterre. Mamadou Sakho dès lors peut-il raisonnablement tenir sa place au sein de la charnière centrale tricolore? La question se pose, d'autant que Didier Deschamps a peut-être moins d'alternatives que prévu. Titulaire devant l'Equateur mercredi, Laurent Koscielny en effet est resté aux soins vendredi, ménagé en raison d'une douleur ressentie au tendon d'Achille.
 

Face à des Super Eagles qui sont apparus percutants offensivement lors du premier tour de ce Mondial - contre l'Argentine notamment - Eliaquim Mangala, plutôt convaincant jusqu'alors quand le sélectionneur lui a accordé sa confiance, pourrait donc être sollicité. A moins que son homologue liverpuldien, qui désire vraiment jouer ce huitième de finale, ne parvienne à convaincre Didier Deschamps de l'aligner au côté de Raphaël Varane. Après tout, Mamadou Sakho fait partie de la défense-type composée par la Fifa à l'issue de la phase de poules à l'instar du Belge Daniel van Buyten et des Brésiliens Thiago Silva et David Luiz.