Le feu couvait depuis quelques mois déjà, et le fiasco face au Cap Vert samedi est venu confirmer que le football tunisien est malade. La situation que connait la pays politiquement parlant, a eu des effets néfastes sur le sport et en particulier le football. Le huis clos imposé aux matchs de championnat pour raisons sécuritaires a provoqué la colère des clubs qui sont entrés dans un bras de fer avec la tutelle, qui elle même entretient des relations tendues avec la FTF, ce qui a provoqué notamment le report du début du championnat cette saison. Ajouter à cela la polémique et la mésentente entre le sélectionneur Nabil Maâloul et plusieurs clubs, ce qui n’a pas aidé à arranger les choses. Il semble que le foot tunisien qui est considéré comme étant le plus organisé du continent est en train de perdre équilibre et vacille sous les effets de la crise que traverse la Tunisie. Depuis l’échec de 1994 pendant la CAN abrité par la Tunisie et les réformes qui ont suivi, jamais le foot tunisien n’a connu une aussi difficile situation. Maintenant il faut que le vrai diagnostic soit posé, et que les leçons en soient tirés pour reconstruire et aller au delà du simple fait de nommer un nouveau sélectionneur, car le mal est plus profond.