Federer peut-il vraiment terminer la saison à la 1ère place ?

Touwensa. Agences- Roger Federer a réduit l'écart avec Novak Djokovic ces dernières semaines.

En s’imposant à Shanghai il y a une semaine, Roger Federer est revenu à moins de 1000 points de Novak Djokovic au classement de la Race.
 

En souffrance en 2013, retombé au 8e rang mondial en début d’année, Roger Federer termine la saison en trombe. Etincelant face à Novak Djokovic en demi-finales du Masters 1000 de Shanghai, où il a empoché le titre au détriment de Gilles Simon, le Suisse a repris la 2e place du classement ATP à Rafael Nadal (probablement forfait pour le Masters) et ne compte plus que 990 points de retard à la Race sur le Serbe (8020 unités contre 9010).
 

Djokovic garde la main
 

Alors que 3000 points restent à prendre (500 à Bâle, 1000 à Paris-Bercy et 1500 au Masters de Londres), l’homme aux 17 titres du Grand Chelem peut mathématiquement finir la saison au sommet de la hiérarchie, comme en 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009. S’il avoue y songer un peu, Federer reste cependant réaliste concernant le réalisme de cet objectif. «Je dois regarder si c’est vraiment faisable ou non. Je veux dire : c’est dans la raquette de Novak (Djokovic) désormais. C’est lui qui dicte les règles.»
 

Conscient qu’il aura du mal à courir plusieurs lièvres à la fois alors que la finale de Coupe Davis (21-23 novembre contre la France), l’un des rares grands titres qui manque à son palmarès, se profile. «Ce qui est fou cette saison, c’est qu’un joueur qui n’a pas gagné de titre du Grand Chelem peut encore espérer terminer l’année numéro 1. Mais je ne pense pas que ce soit l’objectif prioritaire de Federer», nous confirme Gilles Simon. En postant mercredi dernier sur Twitter une photo de lui s’entraînant sur terre battue, surface choisie par les Bleus pour affronter la Suisse, Federer a envoyé un signal qui conforte l’analyse du Niçois.
 

Dans le milieu, le bruit court que le protégé de Stefan Edberg, déjà mathématiquement qualifié pour le Masters, aurait décidé de renoncer Masters 1000 de Paris-Bercy (27 octobre - 2 novembre). Or, une telle impasse marquerait quasiment un renoncement à la place de numéro 1. A moins que Djokovic, protégé de Boris Becker (les deux hommes devraient continuer à collaborer en 2015), ne passe totalement au travers à Paris puis à Londres…
 

Évaluer cet élément
(0 Votes)