D'une défaite à une autre... Battue en finale de l'édition 2012 par Serena Williams, Maria Sharapova, de retour au Masters après son forfait sur blessure (épaule) l'année dernière, a raté ses débuts mardi à Singapour, où se tient pour la première fois cette grand-messe entre les huit meilleures joueuses du monde. La Russe, qui restait sur un titre à Pékin, où elle a notamment dominé Ana Ivanovic et Petra Kvitova (une de ses trois adversaires du groupe blanc), s'est en effet inclinée en trois manches (7-6, 6-7, 6-2), et au terme d'un combat de près de trois heures et quart, face à Caroline Wozniacki.
 

Comme à Flushing Meadows début septembre, où elle s'était imposée en huitièmes de finale (6-4, 2-6, 6-2), la Danoise, de retour à son niveau d'antan depuis sa séparation d'avec le golfeur Rory McIlroy, a donc eu le dernier mot (ce qui lui permet de revenir à 4-5 dans leurs confrontations directes). L'ancienne n°1 mondiale (d'octobre 2010 à janvier 2012) aura eu le mérite de garder ses nerfs dans une rencontre marquée par la très grande irrégularité de son adversaire, en témoignent ses 15 double-fautes pour cinq aces ou encore ses 76 fautes directes pour 43 coups gagnants.
 

La première place mondiale s'éloigne...
 

Malmenée dans la première manche, la Russe a ainsi réussi à pousser la Danoise dans un jeu décisif, pour finalement craquer alors qu'elle avait pris le meilleur (7-4). Breakée d'entrée de deuxième set, Sharapova a encore réussi à renverser la situation, recollant à 5-5 sur l'engagement de Wozniacki alors que cette dernière servait pour le match, avant de mettre la main sur la manche après un tie-break cette fois-ci mieux maîtrisé (7-5).
 

Encore capable de revenir à 2-2 dans le troisième set après avoir perdu son service d'entrée, Sharapova, soudain rattrapée par la fatigue, a finalement rendu les armes, perdant les quatre derniers jeux de ce match marathon. Dix ans après sa seule victoire au Masters, la Russe devra réagir contre Petra Kvitova et Agnieszka Radwanska si elle veut aller au bout et espérer souffler sur le fil la première place mondiale à Serena Williams.