CAN 2015 : Accord sur un report ?

Selon certaines sources marocaines, la Confédération africaine de football et le Maroc seraient parvenus à un accord pour un report de la CAN 2015 de quelques mois voire d'une année.  

Officiellement, c'est après le week-end à venir et le comité exécutif de la CAF prévu dimanche que sera rendue la décision quant à un éventuel report de la CAN 2015. En raison des dangers liés à l'épidémie de fièvre Ebola, le Maroc a sollicité un report de l'épreuve, programmée initialement du 17 janvier au 8 février 2015. Officieusement, la CAF, suite à une rencontre mercredi à Yaoundé avec des dirigeants marocains, aurait déjà donné son accord de principe à un report du tournoi, de quelques mois, voire d'une année. C'est en tout cas ce qu'affirment des médias marocains, dont As-Sabah, qui cite une « source autorisée ».

Selon ce quotidien, la partie marocaine aurait proposé deux scénarios : l'organisation de la CAN en juin 2015 ou en janvier 2016. Et Issa Hayatou se serait « montré disposé à accepter la demande marocaine » de report à l'une de ces dates. Si celle de janvier 2016 était retenue, il faudrait reporter le CHAN, prévu dans le même créneau. Si celle de juin 2015 était privilégiée, c'est l'accord des clubs européens, fondés à refuser de libérer leurs joueurs hors des dates prévues par le calendrier régulier (avec donc la CAN en janvier), qu'il conviendrait d'obtenir.

La CAF n'a pas encore réagi officiellement à ces informations. Si elles étaient confirmées, on se trouverait en présence d'un sérieux revirement dans l'attitude de l'instance panafricaine. Cette dernière, dans sa réaction au lendemain de la demande de report par le Maroc, s'était montrée ferme. « Aucun changement n’est à l’ordre du jour du calendrier de ses compétitions et événements », indiquait la CAF dans un communiqué publié sur son site officiel. « Il est à noter que depuis la première édition en 1957, jamais la Coupe d’Afrique des Nations n’a fait l’objet d’une déprogrammation ou d’un différé », pouvait-on encore lire. Depuis, plusieurs pays considérés comme des plans B possibles, à commencer par l'Afrique du Sud, ont dit non à la CAF, mettant le Maroc en position de force.

 

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