Il a tenté tout son possible pour convaincre, ce mardi, la Commission supérieure d'appel de la FFF. Jusqu'à venir au bras de sa maman et accompagné par son avocat Me Olivier Martin. Malheureusement pour lui, Brandao n'en saura pas plus sur son sort dans les prochaines 48 heures, si ce n'est qu'il est toujours pour l'instant suspendu pour six mois.
 

En cause ? Son coup de tête sur Thiago Motta après le succès du PSG sur le SC Bastia de Claude Makelele en août dernier. Tout juste licencié, "Make" avait ainsi vu son buteur dégoupiller littéralement dans le tunnel ramenant les deux équipes aux vestiaires et adresser un coup de tête à l'Italo-Brésilien, un geste "prémédité et désastreux pour l'image du football", comme l'avait ainsi qualifié la Commission de discpline de la LFP qui avait statué sur l'affaire en septembre dernier. Si le Parisien n'avait pas eu d'ITT (incapacité temporaire totale), l'ancien Stéphanois avait lui écopé d'une sanction exemplaire avec six mois de mise à l'écart des terrains de football.
 

Présent devant le siège de la Fédération française de football ce mardi matin, quelques minutes avant d'être entendu par la Commission supérieure d'appel, Brandao avait l'espoir de voir sa punition réduite. Mais la décision de l'instance disciplinaire a finalement été placée en délibéré, selon nos confrères de RMC, et ne sera connue dans une quinzaine de jours maximum. Toujours selon la radio nationale qui a eu l'avocat du joueur lui confirmer la nouvelle, celle-ci a bien l'intention d'étudier sérieusement les arguments de l'accusé avant de livrer son verdict. Quitte, peut-être, à sanctionner l'ancien Marseillais encore plus lourdement...