L'Argentine a débuté sa tournée européenne par un succès relativement logique face à la Croatie. L'Albiceleste, désormais entraînée par Gerardo Martino, a une nouvelle fois su s'appuyer sur une puissance offensive très intéressante pour faire oublier une entame sur la pointe des pieds. Un début de match intéressant pour des Croates qui ont alors montré un jeu collectif de qualité ponctué par ce but signé Sharbini, laissé seul par Zabaleta (0-1, 11e).  
 

Après ce départ en fanfare de la Croatie, le finaliste de la dernière Coupe du monde passe enfin la marche avant. Et si Messi est à la baguette, en partant bien souvent du côté droit que lui a réservé Gerardo Martino, c'est Agüero qui se trouve à la conclusion (17e, 21e, 23e et 27e). Un manque de réussite flagrant qui touche également Di Maria (22e) puis Messi lui-même suite à un super une-deux avec Ansaldi (36e). Et même sur coup franc du 10 de l'Argentine, ça ne veut pas sourire (39e)...
 

Et Tevez fait son retour
 

L'Albiceleste insiste tout de même et trouve la récompense de ses efforts juste après la reprise. Alors que Tevez est parti à l'échauffement, Ansaldi place une frappe qu'Agüero détourne bien involontairement dans le but de Kalinic (1-1, 49e). Messi insiste à son tour, il délivre une merveille de passe pour Agüero stoppé illicitement par Kalinic en pleine surface pour un penalty que le Blaugrana transforme (2-1, 57e).
 

L'Argentine passe devant et Upton Park se réchauffe encore un peu plus avec l'arrivée d'un de ses anciens protégés, un certain Carlos Tevez qui n'avait plus connu les joies de la sélection depuis la Copa America 2011. L'Apache, meilleur buteur de Serie A avec 8 buts, remplace Agüero (62e) et se signale d'entrée par une tête (67e) puis une frappe trop croisée suite à un service de Di Maria (70e).
 

Il n'empêche, la lumière vient bien de Messi qui glisse à Mascherano pour un missile stoppé par Kalinic (74e) avant de trouver lui-même le poteau (80e). Une ultime tentative qui ne modifie en rien la physionomie d'un succès qui aurait pu être plus criant au score avec davantage de réalisme. La bonne nouvelle pour «Tata» Martino vient évidemment du retour d'un Tevez apaisé, ce qui lui offre une carte de plus dans un panel offensif déjà conséquent...