Royal, le PSG tient sa deuxième finale

Touwensa. Agences (Mokhtar TRIKI)

Trois jours avant de défier Bastia en finale de la Coupe de la Ligue, le PSG s'est qualifié pour celle de la Coupe de France en battant Saint-Etienne (4-1). Zlatan Ibrahimovic a inscrit un triplé. Le PSG affrontera le 30 mai prochain Auxerre, tombeur de Guingamp mardi (1-0).

L’intense mois d’avril du Paris SG se déroule pour le moment pour le mieux. Trois jours après son succès à Marseille en championnat (2-3), le club de la capitale s’est qualifié pour la finale de la Coupe de France en disposant de Saint-Etienne (4-1). Voilà qui lui assure un deuxième (court) trajet jusqu’à Saint-Denis, alors que se profile dans trois jours une autre finale... celle de la Coupe de la Ligue qu’il disputera contre Bastia. Avec un effectif amoindri, Laurent Blanc n’a procédé qu’à de légers réajustements dans son onze de départ (Digne, Rabiot et Cabaye titulaires). Son équipe prenait rapidement l’ascendant dans le jeu. Décisif face à Lavezzi (4e), Ruffier s’inclinait logiquement lors du premier acte sur un penalty d’Ibrahimovic (1-0, 21e).

Mais le temps fort du PSG était stoppé par les Verts qui ripostaient aussitôt par l’intermédiaire d’Hamouma, buteur de la tête à la suite d’un coup-franc de Mollo (1-1, 25e). Sans un loupé d’Erding face au but parisien (33e), les visiteurs auraient même pu inverser la situation quelques instants plus tard.
 

Malgré quelques sueurs froides sur son but, le PSG gardait le pied sur le ballon, bien aidé par une récupération haute qui étouffait le milieu de terrain stéphanois dans son propre camp. Un travail d’usure qui finissait par porter ses fruits. Encore très en jambes, Pastore déposait un centre millimétré sur le crâne de Lavezzi dont le coup de tête décroisé trompait Ruffier (2-1, 61e). C’était le moment choisi par Christophe Galtier pour sortir du banc son meilleur buteur cette saison, Gradel (63e). Mais l’Ivoirien, relativement discret, ne permettait pas à Saint-Etienne de retrouver le goût d’une finale de Coupe de France, 33 ans après la précédente. Loin de là. Car l’ASSE était à nouveau tourmentée en fin de partie par Ibrahimovic qui, après un tir sur le poteau (71e), tuait le suspense au terme d’un grand pont sur Ruffier (3-1, 81e). Un récital que le Suédois parachevait d’une frappe en force aux 18 mètres dans le temps additionnel (4-1, 90e+2). Auteur d’une excellente prestation, Paris garde en vue la quête d’un triplé national. L’un des trois trophées pourrait d’ailleurs tomber dans sa besace dès samedi. A condition d’écarter Bastia en finale de la Coupe de la Ligue ce samedi.
 

Les joueurs du match:
 

En attendant une éventuelle prolongation de contrat, Javier Pastore a encore brillé dans le jeu parisien. L’Argentin, toujours en quête de la passe juste, a pu profiter du champ laissé par les Verts pour s’exprimer. Il signe d’ailleurs une passe décisive. Sa prestation individuelle a cependant été quelque peu éclipsée par celle de Zlatan ibrahimovic qui a terminé la rencontre tambour battant. Comme au mois d’août (5-0), le Suédois a signé un triplé face à ce même adversaire, ce qui porte son total à huit réalisations en quatre matches cette saison contre Saint-Etienne. Et lui permet de dépasser la barre symbolique des 100 buts (102) inscrits depuis son arrivée dans la capitale. Plus que jamais, le record de Pedro Miguel Pauleta (109) est en sursis.
On n'a pas aimé:

 

L’ASSE a souffert au milieu de terrain. Habitués à toucher beaucoup de ballons, Jérémy Clément et Fabien Lemoine n’ont cette fois guère pesé dans le jeu forézien. A leurs côtés, Christophe Galtier avait choisi de titulariser Ismaël Diomandé. Une option non concluante puisque l’Ivoirien a multiplié les pertes de balle sur tous les fronts. Il a d’ailleurs été le premier des trois Verts à quitter la pelouse, en cédant sa place à Corgnet à l’heure de jeu (61e). Sans plus de réussite.
 

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