Tunisie – Ligue 1 : Pas de vainqueur entre l’Etoile et l’Espérance, le CA se frotte les mains

Comme souvent, le Clasico a déçu. Entre une Etoile du Sahel volontaire mais qui s’est procuré peu d’occasions, et une Espérance de Tunis très décevante, les débats n’ont pas atteint les sommets attendus. L’arbitrage catastrophique a offert un pénalty à chaque équipe et alterné mauvaises décisions et compensations tout le match. Le partage des points (1-1) profite au Club Africain, qui possède deux longueurs d’avance sur le duo.

La Ligue a tenté de diluer la ferveur en faisant jouer ce choc décisif un jeudi à 14 heures 30. Mais ça n’a pas empêché le stade Olympique de Sousse de faire le plein, et attirer la foule des grands jours. Privé de Bedoui, écarté des terrains pour plusieurs mois (rupture des ligaments croisés à l’entraînement) et de Bounedjah, qui purgeait son dernier match de suspension, Benzarti a dû se résoudre à reculer Tej et faire confiance au trio Brigui-Mouihbi-Bangoura en soutien de Moussa. Même système pour De Morais avec le trio d’étrangers (Afful, Eduok, Cruz) chargé d’épauler Akaichi.
 

Analyse sans l’arbitrage pourri

L’ESS a eu la possession et s’est montrée nettement plus entreprenante en première mi-temps, mais l’envie d’aller de l’avant a rarement permis de se procurer des occasions. Les 10 joueurs de champ, très remontés et agressifs, ont insisté sur le combat et le défi physique. Mention spéciale à Bangoura et au latéral Nagguez, qui ont disputé toute la rencontre sur un rythme très intense. Les seuls motifs de regret (dans le jeu) sont les 3 situations favorables mal gérées en seconde mi-temps. 3 belles percées sur les côtés, des joueurs démarqués dans l’axe, mais aucune bonne position de frappe trouvée.

L’EST aura du mal à trouver des motifs de satisfaction. Hormis Afful, les éléments offensifs n’ont pas été convaincants. La défense a été fébrile, à l’image de Derbali (hors du coup et sorti à la mi-temps) et Yaakoubi qui aurait mérité un carton rouge (voir le paragraphe arbitrage pourri). Statique et souvent pris au piège du hors-jeu, Akaichi a été sorti par De Morais au moment ou on sentait un léger mieux. Sur la seule opportunité de contre des espérantistes, sa passe lobée pour Jouini était dans le bon timing. Le contrôle un peu long de ce dernier a permis au gardien de l’Etoile Balbouli d’intervenir.

 

Parlons maintenant de l’arbitrage pourri

Il est extrêmement délicat d’égaler la performance de Slim Belkhouas hier, en termes de massacre de match. Les deux pénaltys (transformés par Mouihbi et Jouini) sont inexistants. L’ESS a été privée d’un pénalty clair comme de l’eau de roche en seconde mi-temps.

Plusieurs joueurs de l’Etoile auraient du être sanctionnés pour leur agressivité en première période. Akaichi a certes été hors-jeu 158 fois, mais une position jugée injustement illicite aurait pu lui offrir un face-à-face avec Balbouli. Le tirage de maillot du défenseur de l’EST Yaakoubi, qui a ruiné une occasion de but, méritait un rouge direct.

Belkhouas a jonglé entre approximations et compensations, et laissé la nervosité monter de plusieurs crans jusqu’au début de bagarre générale avec débarquement du staff de l’ESS et des forces de police pour séparer tout ce beau monde.

Dans l’ensemble, tout cela donne un match à oublier au plus vite.

 

 

 

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