Le Maroc avait pris la décision de ne pas organiser la CAN sur son territoire par crainte d’une épidémie Ebola. La CAF, avait par la suite annoncé qu’elle sanctionnerait très sévèrement le Maroc. Les hauts dirigeants de la confédération africaine de football ont tenu parole en privant les lions de l’atlas, des CAN 2017 et 2019. Ce n’est pas tout, avec cela la CAF a rajouté une amende de plus de 10 millions de dollars (8,8 millions d’euros).

A la base, certains dirigeants prévoyaient une sanction, qui aurait exclu l’équipe nationale et les clubs marocains de toute compétition internationale, jusqu’à la coupe du monde 2022. Une décision très sévère, qui aurait eu des répercussions négatives sur le football marocain. C’est le président de la CAF en personne, qui a du monter au créneau en coulisse, qualifiant cette décision de véritable mise à mort du football marocain.

De son côté, la fédération royale marocaine de football a rejeté les sanctions. Elle refuse de payer l’amende et souhaite réintégrer les deux CAN desquels ils ont été disqualifiés. Une décision légitime. La fédération marocaine avec ce refus espère que la CAF soit plus indulgente et revoit sa position. C’est un tournant pour les lions de l’atlas, si c’est le cas, ces derniers ne pourront rejouer qu’après la CAN 2019… Mais fort heureusement ses sanctions ont été en grande partie annulées par le TAS (Tribunal arbitre du Sport).

L’autre pays concerné par des sanctions engagées par la CAF, c’est la Tunisie. Tout le monde ce souvient du quart de final Tunisie 1-2 Guinée Equatoriale, ou l’arbitre, à quelques secondes de la fin avait accordé un penalty imaginaire au Guinéen. Petit coup de pouce pour les remettre dans la partie, il était trop tôt encore pour voir le pays organisateur éliminé. A la fin du match les joueurs Tunisiens s’étaient précipités sur l’arbitre, qui a du être escorté dans les vestiaires.

50 000 dollars, c’est e prix de l’amende que la CAF a infligé aux Tunisiens. Une amende justifiée, par l’attitude antisportive des Aigles de Carthage. Pour couronner le tout, une lettre d’excuse de la fédération devait être envoyé avant le 31 mars.

Prochain rendez vous pour l’équipe nationale tunisienne, dès demain contre le Djibouti pour le premier match de qualification pour la CAN 2017. Quand au Maroc, il sera opposé le 12 juin à la Libye au Grand stade d’Agadir.