Ce qu'il faut retenir
 

Caen-Marseille 0-0 (1-3 tab)
L’OM peut grandement remercier son gardien. Annoncé sur le départ cet hiver, Steve Mandanda a signé une très grosse prestation pour permettre à son équipe de se qualifier pour les 16es de finale de la Coupe de France après la fatidique séance de tirs au but. Caen pourra nourrir des regrets alors que le club normand a évolué en supériorité numérique à partir de la 62e minute de jeu suite à l’expulsion de Rekik. Mais les Normands se seront cassé les dents sur la défense marseillaise, protégée par un Mandanda des grands soirs. Le capitaine de l’OM a dû ainsi s’interposer devant les tentatives de Yahia (8e), Delort (27e) et Bessat (42e) au cours d’un premier acte dominé par les Normands. Plus occupé à défendre, l’OM savait néanmoins se montrer dangereux sur coup de pied arrêté, à l’image du corner frappé pour Diarra, dont la volée était repoussée en deux temps par Vercoutre (19e).
 

A dix, l’OM a fait front
 

Plus fringant dès la reprise, comme l’attestait l’occasion de Batshuayi avortée par Vercoutre (48e), Marseille voyait ses ardeurs freinées par l’expulsion directe de Rekik pour un tacle illicite sur Féret (62e). Delort se montrait alors menaçant sur une tête sauvée sur sa ligne par Barrada (67e) et une frappe flottante boxée par Mandanda (74e). Mais, en infériorité numérique, l’OM montrait du courage et se procurait même deux occasions en or par l’intermédiaire du si décrié Ocampos. L’une avant la fin du temps réglementaire (88e), l’autre durant l’inévitable prolongation (108e). Trop émoussées, les deux équipes ont donc dû recourir aux tirs au but. Et Mandanda a de nouveau endossé le costume de héros en détournant trois des quatre tentatives normandes. Après cette qualification arrachée grâce à son gardien, l’OM n’est pas prêt de laisser partir ce dernier…
 

Les joueurs du match
 

Steve Mandanda a évidemment les honneurs de la rubrique après cette prestation majuscule. On peut également rendre hommage aux efforts d'Andy Delort, véritable bison en attaque. Ainsi qu'à la vision du jeu de l'inusable Julien Féret. Et, enfin, l'activité encore impressionnante de Lassana Diarra après cette vraie rencontre de coupe.
 

On n'a pas aimé
 

Karim Rekik et Lucas Ocampos vont sans doute concentrer les critiques des observateurs de l'OM. Le défenseur phocéen a encore été auteur d'une prestation moyenne et a pénalisé son équipe en se faisant expulser sur un tacle mal maîtrisé. Quant au milieu offensif argentin, il a encore énormément gâché en loupant deux grosses occasions et en se montrant tout aussi imprécis dans ses relais et transmissions. Son départ annoncé devrait laisser moins de regrets que celui de Mandanda...