Commentaires racistes, athlète prise en otage: France Télévisions prend l'eau lors de ces JO

Après le coup de l'esclavage en pleine cérémonie d'ouverture et l'épéiste en larmes retenue par le bras, l'addition continue de se saler pour le service public français.

On a beau se dire qu'ils ne peuvent pas faire pire, certains commentateurs du service des sports de France Télévisions continuent de creuser. La dernière en date ? Les gymnastes japonaises ont été comparées à Pikachu, le célèbre Pokemon, par Thomas Bouhail, lui-même ancien gymnaste de haut niveau: "C’est beau à voir cette équipe. On dirait un petit manga, il y a tous les petits personnages qui sont contents", commence-t-il, avant de récidiver plus tard dans le concours: "On se croirait dans les dessins animés. Il y a des petits Pikachu de partout." Un commentaire douteux signé par le consultant, qui n'est pas le premier en date. On notera la réaction gênée de sa partenaire, sans doute plus lucide quant à la portée de ces propos.
Plus tôt dans ces Jeux, le service public avait déjà subi les foudres du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), qui avait fustigé des déclarations plus que limites lors de la cérémonie d'ouverture. Au cours de ce spectacle haut en couleurs, les journalistes avaient lourdement dérapé en expliquant que l'esclavage était "nécessaire pour le développement industriel". Ou encore en requalifiant le travail forcé des escalves de simples "services". Le Cran a d'ailleurs décidé de saisir le CSA.
 Last but not least, la "prestation" d'André Garcia, moins classe qu'Andy (Garcia), moins drôle que José (Garcia). Face à l'épéiste Lauren Rembi, qui venait d'échouer de peu au pied du podium (on ne peut dès lors qu'imaginer la déception de l'escrimeuse !), notre confrère de France 3 n'a visiblement pas cru bon de laisser un peu de temps à la Française pour digérer cette cruelle défaite face à la Chinoise Sun Yiwen.

La suite a suscité une large vague d'indignation: on y voit Garcia tenter d'interviewer Lauren Rembi, qui préfère s'éclipser. Il la retient par le bras, lui disant qu'"il n'y a pas de quoi être si triste". La pauvre Rembi est incapable d'aligner une réponse, totalement achevée par son échec. Un moment de gêne intense...
Et dire qu'il reste deux semaines de compétition...

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