Rajeunir : innovations high-tech pour effet repulp

Des traits repulpés  ? On en rêve  ! Pour nous combler, les avancées en chirurgie et médecine esthétiques relèvent le défi de la gravité. Des fils injectables pour rehausser l’ovale aux nouveaux lasers multipolaires qui font merveille sur les zones relâchées du corps, en passant par les innovations cosméto, nos experts font le point.

L’ovale

Les nouveaux fils tenseurs

 

Parfois, le remède est pire que le mal. Un lifting « old fashion », et la ligne de la mâchoire se durcit, des plis de traction se révèlent au sourire… Quant aux injections d’acide hyaluronique, elles finissent par alourdir le bas du visage. Pour celles qui refusent le bistouri, l’alternative des nouveaux fils tenseurs pourrait être la solution.
 

La promesse : retendre un ovale ou remonter une pommette grâce à des fils de maillage résorbables (Méso fils). Ces fils tenseurs en PDO (Polydioxanone) sont couramment utilisés en chirurgie. La technique esthétique, encore récente, fait parler d’elle depuis environ deux ans en France. À l’étranger, notamment en Corée, on les utilise depuis cinq ans.
 

En pratique : « Le praticien dirige son aiguille dans le derme superficiel, et quand il la retire, les fils se positionnent dans la peau, explique le Dr Laurent Mirallès, médecin esthétique. La douleur n’est pas pire que celle d’une injection. »
 

Ce qu’on peut en attendre : ces fils se résorbent peu à peu, tout en provoquant une réaction inflammatoire et donc la production d’un nouveau collagène (c’est le principe de la cicatrisation). « C’est l’indication idéale en cas de relâchement modéré, pour le Dr Mirallès. Le résultat est spectaculaire sur l’ovale et les pommettes, un peu moins sur le cou. Il faut s’attendre à des œdèmes et des hématomes pendant dix jours et patienter un mois pour voir les premiers bénéfices. L’effet est optimal trois ou quatre mois plus tard, le temps que la production de collagène vienne retendre la peau, et durable pendant deux ans. Mais il faut mettre beaucoup de fils pour obtenir un résultat probant, d’où un coût important : 1 500 € la zone ovale pommettes. » Cette technique serait efficace aussi sur le ventre, les bras et les cuisses.
 

Le lifting : quand doit-on l'envisager ?

« En cas d’affaissement de la peau de l’ovale et du cou, avec perte de volume, diagnostique le Dr Nicolas Georgieu, chirurgien plasticien. En moyenne, les femmes y ont recours entre 55 et 65 ans. Si le lifting frontal n’est plus pratiqué - la toxine botulique fait mieux et sans effets secondaires -, le lifting cervical est toujours d’actualité. Il est simplement retardé par les injections préventives. Mais ces dernières agissent sur les rides, pas sur le relâchement cutané. »

 

Ce qui a changé : on ne tire pas la peau, on la redrape, et on remonte les muscles et la graisse. Ce qui évite les visages figés.
 

Ce qu’on peut en attendre : des œdèmes, des hématomes et dix jours d’éviction sociale. Mais à la clé, on a meilleure mine, un visage défatigué. Ses effets durent quinze ans au lieu de dix, si on l’entretient avec des injections. De 5 000 € à 8 000 €, avec lipoaspiration du cou.
 

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