Rio 2016 : le porte-drapeau de Samsung s’appelle Galaxy S7 edge

Le Galaxy S7 edge est au cœur du dispositif monté par Samsung pour les JO 2016. Il succède au Note 3, porte-étendard pour les jeux de Sotchi en 2014.

À l’échelle de l’évolution technologique, il y a, entre le SGH-600 et le Galaxy S7 edge, un fossé temporel : Samsung a lancé ces deux téléphones mobiles à environ 16 ans d’intervalle, c’est-à-dire quatre olympiades au sens antique du terme.

Le premier avait accompagné, en l’an 2000, l’entrée du groupe sud-coréen dans la cour des sponsors mondiaux des Jeux d’été, organisés cette année-là en Australie, à Sydney.

Le second fera office de porte-étendard pour les JO de Rio, qui débuteront officiellement ce vendredi 5 août (même si des compétitions ont déjà démarré).

Samsung en a distribué, ces derniers jours, 12 500 exemplaires aux athlètes qui participent à la compétition.

Le modèle en question est une série limitée frappée des cinq anneaux olympiques, que l’on retrouve sur la page d’accueil, l’écran de verrouillage et la barre de notifications, ainsi que dans plusieurs applications, le tout additionné de fonds d’écran dédiés.

Le produit avait été dévoilé début juillet à São Paulo, à l’heure où Samsung lançait sa campagne pour les JO. À cette occasion, il avait été annoncé que 2 016 unités seraient mises en vente dans certains pays dont le Brésil, les États-Unis, la Chine, l’Allemagne et la Corée du Sud.

Le régime JO

La campagne olympique de Samsung avait véritablement débuté au mois d’avril avec la première diffusion du film documentaire « A Fighting Chance », qui revient sur l’histoire de quatre athlètes rêvant de participer aux Jeux.

Quelques semaines plus tard, le premier constructeur mondial de smartphones avait publié, sur sa plate-forme Milk VR, une expérience de réalité virtuelle sur du beach-volley.

Plus récemment, il a lancé une campagne TV et digitale baptisée « The Anthem » et mettant en scène, sur la thématique du dépassement de soi, six athlètes dont le Français Arnaud Assoumani, double médaillé d’argent en 2012 à Londres aux épreuves paralympiques de saut en longueur et de triple saut.

Fournisseur officiel des JO sur la partie équipements télécoms depuis l’édition 1998 à Nagano, Samsung remet le couvert à Rio avec sa plate-forme « Wireless Olympic Works », exploitée pour la première fois en 2004 à Athènes avec, à l’époque, « plus de 14 000 téléphones » fournis aux officiels*.

Cette année, les athlètes reçoivent, en plus du Galaxy s7 edge, des oreillettes sans fil Gear IconX, avec lecteur de musique et capteur de fréquence cardiaque intégrés.

La présence de Samsung sur le village olympique est aussi assurée avec trois espaces Galaxy Studio qui proposent d’expérimenter les produits de la marque, tout particulièrement le casque Gear VR, autour d’une simulation de kayak.

Samsung a également participé au développement de l’application officielle Rio 2016.

* En 1998 à Nagano, le porte-étendard était le N206. Le SCH-300 avait été sélectionné en 2002 à Salt Lake City. Le SGH-E700 avait suivi en 2004 ; puis le SGH-D600 en 2006 à Turin, avec la technologie de visioconférence « Wireless Broadband ». Le SGH-i688 avait pris le relais en 2008 à Pékin, avant le SCH-i910 à Vancouver en 2010, le Galaxy S3 à Londres en 2012, puis le Galaxy Note 3 à Sotchi en 2014.


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