L’idée de cette manifestation promotionnelle pour la région du Kef est une initiative de l’Association « Les amis du Kef », a mentionné Leila Boulifa, présidente de l’Association, au cours d’une conférence de presse organisée, mardi matin à Tunis.

« Le Kef chante la Tunisie » comporte un programme varié qui commence par un petit circuit à partir de la Médina du Kef pour toucher ensuite les périphériques de la cité et ses différentes zones avoisinantes.

De la place « Cheikh Ali Ben Aissa », un spectacle animé par la troupe « Snadid » de Dahmani donnera aux visiteurs un avant-goût, avant de prendre la route vers le « Musée des Arts et traditions », d’effectuer un « Circuit touristique de la Médina » et une visite à « Hammam Melleg ».

Les spécialités culinaires keffoises seront à l’honneur à la Basilique, à la Kasbah et à la place Sidi Bou Makhlouf, hauts lieux du patrimoine matériel de la région.

Dans ce sens, les hôtes du Kef auront à déguster des plats typiques comme le « Bourzguène » sous les chants de la « Aissawia » et une animation spéciale concoctée pour l’occasion avec 13 spectacles de troupes locales.

C’est dans cette ville natale de Saliha, grande Diva de la chanson en Tunisie qui fête cette année le 100ème anniversaire de sa naissance, qu’est venue l’idée de lancer cette initiative, dont l’objectif est de faire du Kef « un pôle touristique d’excellence » espère Leila Boulifa.

« Le Kef chante la Tunisie », se veut plus qu’un slogan. C’est une manifestation qui ambitionne de mettre en valeur la richesse de la région du Kef, qui fût une destination prisée par les habitants du Nord comme du Sud notamment dans les périodes de grande moisson.

Soutenue par plusieurs sponsors et un Tour Opérateur, cette action promotionnelle vise à élargir le potentiel touristique de cette région qui, sur le plan de capacité hôtelière, ne dispose que seulement de « 300 lits et 7 maisons d’hôtes (gîtes ruraux récemment créées dans tout le Kef) » a tenu à souligner Zouhair Mbarek, général manager de Batouta Voyages.

La région du Kef, a-t-il ajouté, connaît également un problème d’infrastructure en terme d’accès ainsi que de faible présence de circuits touristiques, autant d’obstacles devant les amis du Kef habités par un grand rêve : en faire « une Capitale culturelle ».

L’accent a été mis sur l’importance de promouvoir le tourisme culturel au Kef qui « constituera certainement un véritable complément pour le tourisme balnéaire et une nouvelle destination pour les touristes tunisiens », ont soulevé les organisateurs.