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Toutes la chaine touristique du pays est passée sous la loupe du dispositif de contrôle de la qualité des prestations mis en place par le ministère du Tourisme.
Les inspecteurs de la qualité de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) ont, depuis le 1 janvier jusqu’à fin juin 2014, procédé plus de 3.770 opérations de contrôle de la qualité dans toutes les régions touristiques et au niveau des établissements touristiques toutes catégories confondues.
Ces contrôles portent essentiellement sur l’hygiène, la propreté et la sécurité.
Bilan : 8 hôtels déclassés pour non-conformité aux normes de classement et de gestion des hôtels et 19 agences de voyages fermées pour non-conformité aux clauses du cahier des charges régissant ce secteur.
Pour la haute saison, le dispositif de contrôle et d’inspection a été réétudié, renforcé et mis en œuvre pour se déployer dans plusieurs directions.
Les inspecteurs ont ainsi retenu des priorités portant notamment sur la sécurité dans les hôtels, les conditions d’hygiène alimentaire, les piscines et la qualité de l’accueil des clients, ainsi que le contrôle des centres de thalassothérapie…
Pour le mois de ramadan, qui coïncide avec la haute saison, des notes circulaires ont été adressées aux établissements hôteliers invitant leur personnel opérationnel à faire davantage d’effort pour assurer les meilleures conditions d’accueil et de qualité des prestations tout au long de la journée et particulièrement à l’heure de la rupture du jeûne, indique Asma Najjar, responsable de l’élaboration des procédures de l’inspection, de la formation et la qualité au sein de l’ONTT.
Aujourd’hui les inspecteurs procèdent à des visites d’évaluation sur le terrain avec des opérations ciblées se rapportant notamment au déroulement du mois de ramadan, à la qualité des buffets proposés aux touristes et au petit-déjeuner…
Cette mobilisation, souligne Mme Najjar, se poursuivra tout au long de la haute saison et l’arrière-saison avec, entretemps, des bilans périodiques qui sont analysés et traités en concertation avec les professionnels du secteur afin d’identifier les défaillances et d’apporter les mesures correctives nécessaires.
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