Tunisie-Tourisme : Comment promouvoir la destination pour les Allemands ?

La Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK - Tunisie) organise, aujourd’hui et demain, 12 et 13 janvier 2015, la rencontre tuniso-allemande du tourisme intitulée : « Le touriste allemand et la destination Tunisie, à la croisée des chemins ».

L'objectif de cette rencontre, tenue avec le soutien du ministère fédéral allemand de l’Economie et de l’Energie et en collaboration avec le ministère tunisien du Tourisme et la Fédération tunisienne des agences d e voyages, est de renforcer le dialogue entre les représentants de l'industrie touristique, les experts et professionnels allemands du tourisme et d'amorcer un travail de réflexion stratégique sur les moyens d'augmenter le nombre de touristes allemands, diversifier l'offre touristique et améliorer la qualité du tourisme et de la desserte aérienne.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, Amel Karboul, ministre du Tourisme, a indiqué que le nombre de touristes allemands entrés en Tunisie a enregistré, au cours de la dernière décennie, une importante baisse, passant d’un million entre 2000 et 2001, à 400 mille visiteurs, expliquant cette régression par la perte de confiance en la destination Tunisie.

 

La ministre a imputé cette réduction au manque de moyens de communication à même de garantir une adéquation avec les évolutions enregistrées dans ce domaine. Cette situation est expliquée, également, par la prise «de décisions inadaptées » dans ce domaine par l’ancien régime.
 

La ministre a souligné la détermination de son département à attirer le touriste allemand et lui garantir toutes les conditions favorables.

Et de conclure que l’objectif final recherché est de permettre à la destination tunisienne « de tirer profit du marché allemand, fer de lance du tourisme international ».

 

Bon à savoir que selon les études réalisées, le touriste allemand dépense plus de 3000 euros pendant ses vacances. Au cours des dernières années, ses dépenses ont évolué de 3% par an pour atteindre en 2011, près de 60 milliards d’euros à travers le monde.
 

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