Les pièces artisanales et objets d'art sont de qualité et bien fignolés par les artisanes, qui ont prouvé plus d'une fois leur aptitude à préserver le patrimoine national authentique en apportant des touches modernes, afin d'en optimiser la commercialisation et contribuer au développement économique, ont confié de nombreuses artisanes venues de trois gouvernorats du Nord-Ouest à savoir le Kef (Sakiet Sidi Youssef, Nebber et Kalaa Khasba), Siliana (Rouhia, Kisra et El Aroussa), Jendouba (Fernana, Aïn-Draham et Oued Méliz). Au total 36 artisanes.
 

Le tapis, en signe de préservation du patrimoine national authentique Mongia Smii, artisane de Rouhia(Siliana) a mis l'accent sur l'impératif de préserver le tapis qui se veut un patrimoine national authentique et un symbole de l'identité nationale.
 

En dépit des difficultés rencontrées, les artisanes restent attachées à la production u du tapis comme un leg de leurs prédécesseurs. «Le tapis authentique tissé en pure laine avec des motifs évocateurs d'histoire et civilisation tunisienne est menacé de disparition», a regretté l'artisane  qui a appelé les pouvoirs publics à mettre à la disposition des artisanes des centres de certification et des espaces de vente.
 

Le commissaire Régional du Tourisme   a souligné à l'ouverture de l’espace que les pouvoirs publics accordaient un intérêt particulier à l'industrie du tapis en Tunisie, en vue de préserver le patrimoine national authentique.
 

Un engouement particulier pour les bijoux kroumirs. Saïda Amri, artisane spécialiste dans les bijoux traditionnels kroumirs, a mis l'accent sur l'importance de la préservation de cet héritage culturel, source de beauté et d'élégance de la femme tunisienne. Fabriqués d'argent et de corail aux couleurs flamboyantes, ces bijoux suscitent un «grand intérêt» de la part des visiteurs en dépit de la présence de bijoux modernes importés de l'étranger.
 

Akila Aridhi a estimé nécessaire de mettre en valeur ces  bijoux traditionnels à travers le soutien de la formation et la prise en charge des problèmes des artisans, notamment en ce qui concerne la «cherté de la matière première», rappelant  que l’osier, sa spécialité, devient rare   .Chédly Hizaoui de la ville d’Aïn-Draham  spécialiste en poterie, a mis en avant des oeuvres originales alliant authenticité et modernité avec des couleurs sombres qui rappellent la culture kroumir.
 

Ces objets d'art sont très prisés par les citoyens qui les utilisent dans la décoration, d'autant plus que leur prix est à la portée de tous, a confié l'artisan.
 

L’espace « Kolna Hirfa » de l'artisanat et de la culture qui a ouvert ses portes il y a peu de temps, sera ouvert au public tous les jours  de l’année avec la participation des femmes artisanes du Nord-Ouest du pays  avec pour agrémenter  l’espace des ateliers de peinture sous la direction artistique de Rania Machergui  qui a meublé un coin pour les adeptes de la lecture. Elle propose aux visiteurs des colloques en relation avec les activités artistiques