C’est ce qu’a rapporté, aujourd’hui lundi 22 février 2016, le quotidien britannique ‘‘The Express’’, qui rappelle que, 6 mois après l’attentat terroriste de Sousse, où 38 touristes sont morts dont 30 Britanniques, l’état d’urgence en Tunisie a été une nouvelle fois prolongé – jusqu’au 22 mars prochain.

Dans son communiqué, le Foreign Office explique au grand public britannique que «d’autres attaques terroristes, y compris contre des ressortissants étrangers et dans des sites touristiques, demeurent très probables. Et ces actes pourraient être perpétrés par des individus inconnus des autorités du pays et qui seraient inspirés par des groupes terroristes via les réseaux sociaux (…) Les forces de sécurité (tunisiennes) sont en état d’alerte maximale dans la capitale Tunis et en d’autres endroits à travers le pays.»

«De leur propre aveu, les autorités tunisiennes elles-mêmes reconnaissent les limites de leur capacité à faire front à la menace terroriste», insiste le ministère des AE du Royaume-Uni.

Dans une allusion indirecte à l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daêch), le Foreign Office souligne que «les intérêts du Royaume-Uni et les citoyens britanniques sont menacés, à travers le monde entier, par des groupes ou des individus impliqués dans les crises irakienne et syrienne.»