Musique: Clôture du festival « La clef d’or » au Théâtre municipal de Sousse

Pianiste : un métier d’avenir

Le pianiste français Gilles Ramade a cloturé hier soir la 1ère édition du festival « La clef d’or » au Théatre municipal de Sousse. Un spectacle marquant et réussi.

Le public était nombreux avant-hier soir pour assister à la cloture d’un  événement devenu en l’espace de quelques jours intournable du paysage culturel de la ville Sousse : le festival « La clef d’or ». Et parmi cette foule figure un grand nombre de pianistes qui n’auraient manqué la prestation de Gilles Ramade pour rien au monde. C’est un véritable one man show auquel se livre ce pianiste originaire de la ville de Toulouse. « La ville rose » comme on l’appelle communément est le pays de la langue occitane mais aussi de Claude Nougaro, musicien exceptionnel. Il a donc de qui tenir ! Drole et attachant, Gilles Ramade n’hésite pas à interpeller le public. Il invite chaque spectateur à entrer dans son jeu revele l’artiste, le musicien, le pianiste qui sommeille en tout un chacun.Talentueux, Gilles Ramade reprend en seconde partie de soirée les plus belles compositions de Shumann, Van Beethoven, Debussy, Mozart, Elton John, Ray Chales, Freddy mercury, John Lennon et d’autres encore... pour le plus grand plaisir des auditeurs qui pretent attentivement l’oreille. L’instrument du piano n’a aucun secret pour cet homme imaginatif et cultivé, et n’en a plus pour le public. En fin de soirée, les membres du jury remettent les récompenses aux vainqueurs e la compétition organisée en marge du festival. Deux clefs d’or et deux sommes de 1000 et 700 dinars. Les deux gagants en question sont Meriem Bouraoui (17 ans) et Kais Labbouz (27 ans).   

3 questions à Meriem Bouraoui

-Tout d’abord félicitations pour avoir remporté le premier prix, quelles sont vos impressions ?

« Je suis très émue. Les autres candidats ne manquent pas de talent et à vrai dire il m’a été difficile de m’en démarquer. Le jury a finalement retenu mon nom et je suis très contente. »

- Présentez-nous votre personne

« Je me nomme Meriem Bouraoui, j’ai 17 ans, je suis en 3ème année au Lycée pilote Sousse et je joue du piano depuis voilà bientôt plus de 8 ans. »

-Est-ce que vous vous prédestinez au métier de pianiste ?

« Je dois vous avouer que je suis très hésitante entre mes études et ma passion pour le piano. Je ne peux privilégier l’un au détriment de l’autre. J’ai donc réussi à trouver un compromis et consacrer à chaque discipline le temps et l’énergie qui lui est nécessaire. Mais de là à devenir pianiste professionnelle, seul l’avenir nous le dira »
 

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Dernière modification le vendredi, 08 mai 2015 11:16