Etats-Unis: elle n'utilise plus de shampoing depuis cinq ans

Effrayée par le nombre de produits chimiques contenus dans son shampoing, une jeune maman américaine a tout simplement banni ce rituel de sa salle de bain, préférant de simples rinçages à l'eau claire rapporte le Huffington Post.

En 2013, une étude Noteo révélait que près de 40% des produits d'hygiène et d'entretien courants contiennent des perturbateurs endocriniens.

A l'heure où les forums et blogs beauté se passionnent pour le "no poo" (littéralement "sans shampoing") et pointent de plus en plus régulièrement du doigt les substances chimiques -parabens, phtalates...- contenus dans les produits de beauté, Jaquelyn Byers, une jeune maman américaine a révélé au Huffington Post ne plus s'être lavée les cheveux depuis cinq ans.  
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Effrayée par le cocktail de produits chimiques contenus dans un shampoing, la jeune femme a préféré bannir ce rituel de sa salle de bain, se contentant simplement d'un rinçage à l'eau claire deux fois par semaine. En 2012 déjà, sur son blog Littleowlcrunchymomma, Jaquelyn remarquait: "Vous ne boiriez pas cela, alors pourquoi le mettre sur votre corps?".  
"Il y a eu une période d'adaptation, comme une crise d'adolescence capillaire"

Avant d'exclure totalement le shampoing de son rituel de douche, Jaquelyn s'est d'abord tournée vers des produits plus naturels, mais aussi plus onéreux, entre 10 et 15 dollars le flacon. "Cela me paraissait cher mais je me disais que ça le valait. Après tout, c'était plus "naturel", et donc meilleur pour moi non? Pourtant en lisant les étiquettes, la liste des composants me paraissait tout aussi imprononçable", se souvient-elle dans un post intitulé Trois ans sans shampoing. De quoi se tourner vers quelques remèdes de grand-mère bien connus comme le "bicarbonate de soude et le vinaigre de cidre", raconte-elle.  

Las, là encore, Jaquelyn n'est pas satisfaite: "Le bicarbonate de soude a fini par rendre mes longueurs sèches tandis que le vinaigre de cidre les graissait". Au final, l'Américaine décide de ne plus rien appliquer sur sa crinière, et se contente d'un rinçage deux fois par semaine à l'eau claire. Une pratique qui a même fini par séduire son mari. "Il y a eu une période d'adaptation, un peu comme une crise d'adolescence capillaire", se rappelle-t-elle, expliquant avoir depuis été souvent complimenté sur sa chevelure "en pleine santé".

En septembre 2013, une étude Noteo -institut indépendant de notation- montrait que près de 40% des produits d'hygiène-beauté contiennent au moins un perturbateur endocrinien (PE), une substance chimique interférant avec la régulation hormonale. Reste à savoir si Jaquelyn a aussi banni gels douches et crèmes de soin de sa trousse de beauté.

 

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