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Touwensa - entretien conduit par Mokhtar TRIKI
Toujours dans le cadre d’encourager les jeunes diplômés universitaires encadrés par le talentueux artiste photographe El Fliti, Président de l’association « Oxygène », Touwensa accueille cette fois-ci une étudiante Meryem Hamza, venue de très loin travailler en collaboration étroite avec Boudour Rjeïbi et Sémia Abidli afin de mettre sur les rail ce projet ambitieux, durable, social et surtout qui préserve l’environnement. Meryem, la sfaxienne, est titulaire d’un diplôme d’ingénieur agronome de l’ INAT.
Touwensa : Comment vous êtes venu l’idée du « fromage de chèvre » ?
Meryem Hamza : L’idée a été crée au sein d’une formation soutenue par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en métiers verts ; créneau “ Entreprenariat en Agroforesterie“, et qui s’est déroulée à l’Institut Sylvo-pastoral de Tabarka. Ce projet consiste à élever des chèvres de races locales caractérisées par une bonne production de lait, cet élevage et bien entendu est dans un système semi-intensif limitant la déforestation et préservant l’atmosphère. Ce produit intermédiaire (lait) nous servira pour une transformation en fromage de bonne qualité et de gout variés servant aux différents gouts de la clientèle.
Touwensa : Pourquoi ce projet spécifique ?
Meryem Hamza : Pour nous comme des jeunes diplômées spécialistes en environnement et en sciences de la terre et certainement conscientes que la région de Tabarka se trouve jusqu’à aujourd’hui économiquement marginalisée, vue l’absence quasi-totale des projets qui participent au développement du marché local. De ce fait, notre projet vise animer ce marché et précisément celui de la spécialité fromagère (autres que les fromages bovins) qui se trouve en état d’oligopole en en expansion.
Touwensa : Votre projet sera commercialisé localement ou pour l’expédition ?
Meryem Hamza : Tabarka est connue par son accueil des touristes et des amateurs de la nature et de la beauté extraordinaires des montagnes, des forêts et de la verdure séduisantes, du fait que le marché fromagère nécessite une gamme bien variée et attirante.
Le produit élaboré et emballé à Tabarka, va être commercialisé dans les grandes surfaces locales, dans les fromageries traditionnelles d’autres gouvernorats, et pour les hôtels.
D’après l’étude financière, on attend à un chiffre d’affaire important qui va nous permettre de développer le projet dans les prochaines années.
Touwensa : pour conclure, qu’ajouterez- vous ?
Meryem Hamza : Je remercie l’association « oxygène Tabraka « pour l’attention et l’intérêt qu’elle porte pour ce projet. Et par l’occasion j’invite tous promoteurs et tous ceux qui trouvent que cette idée est bien innovante, et que le projet est intéressant, à consulter le Business Model pour plus de détails et d’informations. “ Chèvre Frais“ vous garantie dés le premier événement de dégustation que le produit va vous plaire, Nous vous tendons la main pour nous aider à réaliser ce rêve.
Le prochain épisode sera réservé à Sémia Abidli qui, elle aussi a mis la main dans la pâte afin d’élaborer ce projet qui nous a apporté l’eau à la bouche.
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