Dans une déclaration à Business News, Slaheddine Grichi, compare cette récente manifestation à un « coup d’Etat » et regrette qu’un journal « qui s’emploie à donner l’exemple et à apaiser les tensions au sein du pays, soit secoué par de tels tiraillements ». Selon ses dires, les employés critiquant leur situation et dénonçant des malversations administratives seraient manipulés par des parties politiques intérieures, mais aussi extérieures, au journal. « Un tel mouvement de protestation, organisé aussi massivement, tel un tremblement de terre, ne peut être spontané », affirme-t-il dans une déclaration à Business News. « Je pense que La Presse, dans son schéma actuel anti-islamisation de la société, ne plait pas à des parties politiques », tient-il à préciser, tout en soulignant qu’il y’a « anguille sous roche », selon son intreprétation des faits.

Il s’étonne également de voir les techniciens et les agents de l’imprimerie prendre part à cette manifestation alors qu’ils n’ont aucun lien avec la rédaction du journal. M. Grichi s’indigne également de se voir accusé de malversations administratives alors qu’il est rédacteur en chef et non membre de l’administration.