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Touwensa(Agences) Mokhtar Triki
Malgré sa victoire à l’aller, le PSG a été éliminé par Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions après sa défaite à Stamford Bridge (2-0). La déception est énorme !
Emporté par la marée bleue. Le PSG ne verra pas les demi-finales de la Ligue des champions pour la deuxième fois de son histoire après la génération Raï lors de la saison 1994-1995. Cruel dénouement.
La magie Mourinho a encore opéré
Certains joueurs comme Cabaye et Thiago Silva sont restés sur la pelouse de longues minutes au coup de sifflet final. Hagards. Prostrés. A se demander ce qui venait de leur arriver. Malgré un avantage de deux buts acquis au Parc des Princes mercredi dernier (3-1), Paris, privé de Zlatan Ibrahimovic, victime d’une lésion musculaire à la cuisse droite lors du match aller, a encore raté la marche menant au dernier carré. Se heurtant au Chelsea de José Mourinho, intraitable dans son antre de Stamford Bridge (77 matches de Premier League sans défaite, 2 revers seulement en 21 matches de Ligue des champions). Le Special One n’avait jamais perdu un quart de finale de Coupe d’Europe. Ce ne sera pas non plus pour cette fois. Indigent offensivement à l’image d’un Cavani fantomatique puis maladroit, sans influence au milieu, Paris s’est logiquement incliné (2-0). Quittant la compétition sans les armes à la main tant les hommes de Laurent Blanc ont subi. Offrant aux observateurs des raisons de douter sur le niveau réel de cette équipe, surpuissante en Ligue 1 et bloquée au niveau des quarts de finale depuis deux ans. A chaque fois que la route s’élève réellement.
Un PSG trop passif, sur la retenue
Laurent Blanc craignait les vingt-premières minutes de la rencontre. Pourtant, ses ouailles ont plutôt bien géré l’entame de match. Sans s’affoler. Malgré l’intensité évidente, la dureté du combat physique. Se permettant même des relances très propres et quelques séquences collectives offrant aux supporters parisiens l’occasion de chambrer leur hôte du soir avec des «Olé» malvenus si tôt dans la partie. Car l’endormie Stamford Bridge n’attendait qu’une étincelle pour s’embraser. Pour rugir de plaisir. Passé 25 premières minutes sans encombre, marquées par la sortie prématurée sur blessure d’Eden Hazard (18e), le PSG se mettait dangereusement à reculer. A subir les vagues bleues sans parvenir ne serait-ce qu’à sortir de sa moitié de terrain et donc à titiller Cech dans sa cage. Sirigu devait ainsi s’employer de fort belle manière sur un coup franc de Lampard détourné par Verratti (28e).
Il ne pouvait absolument rien dans la foulée sur une longue touche déviée des cheveux par David Luiz pour Schürrle, le remplaçant d’Hazard, qui faisait se lever Stamford Bridge comme un seul homme d’une volée du plat du pied parfaite au point de penalty (1-0, 32e). Le public londonien retrouva soudainement toute sa hargne. Toute sa vigueur. Toute sa voix. Emportant Paris dans un tourbillon tout près d’être fatal quelques minutes plus tard, Cahill dévissant totalement sa frappe en position idéale (37e).
Demba Ba crucifie Paris en fin de match
Sous respirateur artificiel, Paris ne retrouvait nullement son souffle après une pause que l’on espérait salvatrice. Sirigu était même sauvé à deux reprises par sa transversale sur des tentatives de Schürrle, encore lui (52e) et Oscar sur coup franc (54e). La noyade était proche. Même en haussant le ton dans l’engagement, Paris ne contrôlait plus rien. Les minutes s’égrenaient. Très lentement pour les Parisiens qui profitaient des espaces béants laissés par des Blues partis à l’abordage pour dresser quelques poils sur l’échine des supporters londoniens. Mais ni Cavani (72e, 77e), ni Maxwell (76e) n’attrapaient le cadre. Il y avait du KO dans l’air. Plus personne ne tenait en place dans les gradins. Sur les bancs de touche. Et Paris craqua… Sur une frappe d’Azpilicueta reprise victorieusement en taclant par Demba Ba (2-0, 87e). Stamford Bridge s’embrasa. José Mourinho, lui, se lança dans une course folle pour féliciter le buteur providentiel. Harangua la foule dans le temps additionnel dans les bras de Willian. Et Paris quitta la Ligue des champions. Dans une explosion de joie so british. Avec des regrets et des questions plein la tête.
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