En participant au championnat national du 10 km à Molfetta, dans la province de Bari, en Italie, l’athlète Devis Licciardi savait qu’il risquait, à l’arrivée, un contrôle antidopage. Forcément, il avait tout prévu.

Quasiment inconnu du grand public, hormis des spécialistes italiens de la discipline, le marathonien s’est présenté tout naturellement au contrôle urinaire, à l’issue de la course.

Pris la main dans le sac

Ni vu ni connu, il a essayé de fournir son échantillon. Mais pas tout à fait convaincu par la « propreté » de ce dernier, il a essayé de se servir d’un faux pénis en plastique, rempli d’urine sans le moindre produit interdit.

« Je veux rester seul », a-t-il demandé alors au contrôleur. La réponse de ce dernier, attentif et respectueux du règlement, fut claire : « Non, je dois rester près de toi comme le stipule le règlement. » La demande du coureur a éveillé ses soupçons, il a découvert la fraude et séquestré l’objet du délit pour enquête.

Suspension de deux ans ?

L’athlète a comparu ce mercredi devant le Comité olympique italien et risque deux ans de suspension

Licciardi est loin d’être le premier a tenté de déjouer les contrôles. Dans les années 70, le cycliste belge Michel Pollantier, usait d’une poire qu’il plaçait sous ses aisselles. Décidément, on n’arrête pas le progrès, mais les tricheurs si…