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Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
John Delaney, président de la Fédération irlandaise de football, a révélé que la FIFA a payé pour que l’Irlande abandonne les poursuites après la main de Thierry Henry, lors du barrage qualificatif pour le Mondial 2010.
A l’époque, l’histoire avait fait grand bruit. On joue les prolongations d’un barrage étouffant, au Stade de France, où les Bleus sont menés (1-0) par une équipe d’Irlande, qui joue crânement sa chance. A l’aller, en Irlande, les Français s’étaient imposés sur la plus petite des marges. On se dirige donc vers la séance de tirs au but. Mais, à la 103e minute, Thierry Henry contrôle le ballon de la main, l’empêche de sortir en six mètres et délivre une passe décisive à Williams Gallas qui marque et qualifie la France pour la Coupe du monde 2010.
Les Irlandais crient au scandale. L’affaire prend une ampleur qui dépasse les limites du sport. A l’époque, les Irlandais demandent à la FIFA que le match soit rejoué. Une décision bien entendu refusée par la Fédération internationale de football. Les Bleus vont au Mondial où ils se feront tristement remarquer une nouvelle fois avec la grève de Knysna.
C’était un accord légal
Depuis, l’affaire s’essouffle et le scandale est presque oublié. Presque… Ce jeudi, John Delaney, l’a ramené brutalement sur le devant de la scène. En marge du scandale qui touche la FIFA depuis plus d’une semaine, le président de la Fédération irlandaise de football (FAI) est venu confirmer une information de l’Irish Sun, révélée à l’été 2014, mais que personne n’osait prendre au sérieux. Selon ses dires à la radio irlandaise RTÉ, la FIFA a acheté l’Irlande pour qu’elle se taise afin d’étouffer l’affaire. «Nous avions le sentiment qu’il y avait une opportunité de porter l’affaire en justice en raison de la manière dont ce barrage avait tourné», a indiqué le président de la FAI.
S’en suit une discussion avec Sepp Blatter, plutôt musclée selon les propos de Delaney, qui a débouché sur un accord. «Il s'est moqué de nous, il avait le sourire aux lèvres. Ce jour-là, je lui ai dit ce que je pensais de lui. Des insultes ont été échangées, puis nous sommes arrivés à un accord» se souvient le patron du football irlandais. Un accord que ce dernier juge absolument légal. «Ce fut un bon accord. Et pour la FAI, il était légal. Je suis lié par la clause de confidentialité sur le montant» s’est-il félicité.
S’il n’a pas voulu confirmer la somme de l’accord, elle serait, selon la radio, d’environ cinq millions d’euros. Une casserole de plus pour Sepp Blatter, démissionnaire mardi de son poste de président de la FIFA.
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