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Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
Guère emballante jusqu’ici, l’Albiceleste s’est soudainement réveillée en demi-finales de la Copa America pour étriller le Paraguay (6-1) et rejoindre le Chili pour une finale qui pourrait faire des étincelles.
Il convient de toujours se méfier d’un volcan endormi. Depuis le début de la Copa America, malgré sa pléiade de stars sur le plan offensif, l’Argentine avait laissé un sentiment de trop peu. Souvent brillante en première période, l’Albiceleste avait ensuite tendance à baisser de pied et à jouer les épicières pour gérer son avance. Avec succès contre l’Uruguay (1-0) et la Jamaïque (1-0) précédemment dans la compétition. Mais aussi avec perte face au Paraguay, contre qui elle avait laissé filer un avantage de deux longueurs lors de son premier match (2-2). Une Albirroja qui se dressait de nouveau sur la route de Lionel Messi et consorts la nuit dernière en demi-finales. Et cette fois, l'Argentine n’a pas tergiversé en réalisant un véritable festival (6-1). Au point d’envoyer un message sans équivoque au Chili, son futur adversaire en finale…
Même sans marquer, Messi brille
«On a atteint notre premier objectif qui était d'aller en finale, mais il faut maintenant gagner cette finale». Un an après s’être incliné en finale de la Coupe du monde contre l’Allemagne (1-0), Messi ne veut en tout cas pas revivre le même scénario. Et si le capitaine de l'Albiceleste n'a pas marqué lors de cette demi-finale à sens unique, il a néanmoins enchaîné les ouvertures lumineuses, distillé les passes décisives et écœuré les défenseurs paraguayens pendant 90 minutes. Après avoir éliminé le Brésil au tour précédent, les Guarani sont sévèrement retombés sur terre. Ainsi, dès la 15e minute, l’Argentine prenait l’avantage par Marcos Rojo, qui était à la réception d'un coup franc de Messi. Le Barcelonais était également à l'origine du deuxième but avec une passe parfaitement dosée pour Javier Pastore, toujours titulaire et une fois de plus très convaincant lors de cette Copa America (2-0, 27e).
Mais le Paraguay, qui avait perdu rapidement Derlis Gonzalez et son capitaine Roque Santa Cruz sur blessure, s'est rebellé. Lucas Barrios a profité d'un mauvais renvoi de la défense argentine, léthargique, pour réduire le score juste avant le retour aux vestiaires d'une superbe frappe de 20 mètres (2-1, 43e). Le spectre d’un nouveau retour des Paraguayens demeurait donc vivace. Mais dès la reprise, les Gauchos se chargeaient d’écrire un scénario différent. En marquant coup sur coup deux buts (47e et 53e), Angel di Maria assommait définitivement le Paraguay. Dès lors, l’Argentine n’avait plus qu’à dérouler en fin de match et gérer un peu son effectif avec la sortie de Pastore à un quart d'heure de la fin par exemple. Sur un centre impeccable de Messi, Sergio Agüero portait ainsi le score à 5-1 à la 80e minute. Puis trois minutes plus tard, Gonzalo Higuain, à peine entré en jeu, ajoutait un sixième et dernier but.
Nous avons affronté tout simplement la meilleure équipe du monde.( Ramon Diaz).
«On savait que si on marquait rapidement, on allait avoir plus d'espaces, on a continué à jouer de la même façon pendant tout le match», s'est réjoui Messi qui espère offrir à son pays son premier trophée depuis la Copa America en 1993. Du côté du Paraguay, l’heure était à l’admiration en ce qui concerne son sélectionneur, Ramon Diaz : «Nous avons affronté tout simplement la meilleure équipe du monde, elle nous a été très supérieure dans tous les compartiments du jeu. Mais je suis très fier de mes joueurs qui ont réussi durant tout ce tournoi à renverser des situations compliquées.» Petite frustration, en revanche, chez son attaquant, Barrios : «C'est une défaite difficile à accepter, on vaut mieux que ce match, mais on était fatigués avec seulement deux jours de repos (Ndlr : après le quart de finale contre le Brésil) et l'Argentine a très bien joué». Le Chili est en tout cas prévenu : s’il veut remporter pour la première fois la Copa America, il lui faudra éteindre le volcan argentin, qui s’est brutalement éveillé.
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