" Ici-bas, Ici même ", écrit et composé comme un couillon avec ma guitare et trois fois rien au clavier, et un disque fait à la maison dans le Finistère nord. Sans maquettes. Et en trio. Avec Albin de la Simone et Jean-Baptiste Brunhes. D'où ce sentiment de luminosité,  de calme, voire de tranquilité, qui émane de " Ici-bas, Ici même " . Et qui contraste avec l'urgent et pourtant bien burné Chansons ordinaires. A trois, chacun a sa fonction, explique Christophe. Tu n'as pas la lourdeur d'un groupe. Tout est rapide.

L'équipe est légère.
 

Les notes de marimba, les accords de guitare et de piano et la voix qu'on n'a jamais entendue aussi claire, douce et posée sont enregistrés en trois sessions de trois jours et trois nuits, face à la mer, à quelques kilomètres de Brest. Dès le premier jour, on faisait le disque s'emballe Miossec. Tu gardes les premières impulsions, les premières intentions, les premiers jets. Neuf jours dans un studio parisien sont ensuite nécessaires pour les prises de batterie, contrebasse, cordes et choeurs. Au final, " Ici-bas, Ici même " s'avère tout simplement un formidable disque de (grandes) chansons. Ah ouais, concède " Mio ", c'est de la chanson super affirmée, avant de ponctuer sa phrase d'un gigantesque éclat de rire. " On vient à peine de commencer ", première des onze chansons de " Ici-bas, Ici même " s'attache à l'essentiel. A la vie. A la mort. Au temps qui passe et au droit de la seconde chance. " Le coeur " s'appuie sur une mélodie souple et aérée. C'est d'ailleurs ce qui frappe sur ce nouveau Miossec. Les chansons respirent. A pleins poumons.  Tant et si bien qu'en fermant les yeux, on se retrouve parmi les musiciens et leurs instruments.
 

L’événement est gratuit et en accès libre (dans limite de la capacité du lieu)