Le Cercle des illusionnistes

Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

Présentation

En 1984, alors que se déroule le Championnat d'Europe des Nations, Décembre vole un sac dans le métro. Dans le sac, il trouve la photo d'Avril jolie. Il la rappelle, ils se rencontrent dans un café. Il va lui raconter l'histoire de Jean-Eugène Robert-Houdin, horloger, inventeur, magicien du XIXe siècle. Cette histoire les mènera tous deux sous le coffre de la BNP du boulevard des italiens, dans le théâtre disparu de Robert-Houdin, devant la roulotte d'un escamoteur, derrière les circuits du Turc mécanique, aux prémices du kinétographe, et à travers le cercle des illusionnistes.
 

Avec Jeanne Arènes, Maud Baecker, Michel Derville, Arnaud Dupont, Vincent Jonquez, Mathieu Métral.
 

Du mardi au samedi à 20h30, le samedi à 16h.
 

Avec «Le Cercle des illusionnistes», Alexis Michalik signe un spectacle ludique et vif, d'une intelligence profonde et d'une simplicité merveilleuse. Ce comédien au physique de jeune premier s'inscrit dans la lignée des auteurs qui aiment le romanesque, qui aiment la complexité narrative et savent tresser les destins, se jouer de la temporalité et des lieux. Dans «Le Cercle des illusionnistes», on traverse les siècles et les espaces, magiquement. Michalik croit au destin, croit aux signes et fait apparaître avec beaucoup de subtilités ces fils invisibles qui relient parfois les êtres. Avec lui, l'Histoire a du sens. Dans ce feuilleton haletant, deux grandes figures de la réalité apparaissent : Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871), horloger et créateur d'automates, roi de la magie, qui comprit qu'un théâtre était le lieu idéal de toutes les illusions, et Georges Méliès (1861-1938), héritier d'une famille de chausseurs de luxe, épris de magie et premier artiste à élaborer les trucages au cinéma. Mais c'est du bel aujourd'hui que part l'intrigue : Décembre, né sous X en 1954, à Aubervilliers. Un jour, il croise sur sa route une certaine Avril... Qui est-elle ? Le réseau complexe des fils narratifs ne se dénoue qu'à la fin. C'est grisant. Six comédiens formidables incarnent une trentaine de personnages et passent d'un rôle à l'autre avec une éblouissante virtuosité. C'est drôle, émouvant, passionnant. On va de surprise en surprise. On apprend beaucoup. Un spectacle jubilatoire et brillant fondé sur la magie même du théâtre.
 

 

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