Dans un communiqué paru hier sous la signature de la présidence de l’établissement, dont Gnet a obtenu une copie, la TT indique que cette campagne s’inscrit dans le cadre "d’une résistance au changement", entreprise par certains lobbies, et des parties occupant différentes positions au sein de l’établissement avec des parties extérieures "contre toute volonté de réforme, de rationalisation de la gouvernance, de lutte contre la corruption, menaçant leurs intérêts, leurs positions et leurs comportements portant les marques d’une longue période de despotisme et de mauvaise gestion".

La télévision se dit engagée "à aller de l’avant sur la voie de la réforme, dit son attachement à la liberté d’expression, et aux règles professionnelles et éthiques du service public", affirmant sa détermination à sanctionner "les dépassements et les pratiques contraires à la loi, aux règles professionnelles et à la réputation de l’établissement dont l’utilisation des réseaux sociaux pour la diffamation, l’invective et le harcèlement".

L’établissement dit son respect de l’action syndicale, étant un droit constitutionnel, mais promet d’en combattre toute déviation, ainsi que son utilisation comme "couverture pour atteindre d’autres fins, pour régler des comptes personnels, mettre à mal toute action réformatrice, maintenir le statu quo et protéger la corruption et les dépassements".  

La télévision tunisienne promet d’œuvrer "à assainir sa situation financière difficile, qui constitue l’une des composantes du lourds legs de la gestion arbitraire de la longue période passée, marquée par le despotisme et la corruption".