C’était dimanche dernier à la Maison de Tunis (Paris), une avant-première du concert prévu à l’Institut du Monde Arabe le 27 mai prochain, et intitulé ‘‘Au chœur du Soufi’’. Avec la complicité du luthiste Moufaddhel Addhoum qui a composé la musique, Abir Nasraoui vient de signer une idée originale ayant réuni, aux côtés du luth, du piano et de la percussion, ainsi que la chorale Agathe Bioulès, des chants religieux islamique et chrétien dans une envoûtante harmonie, les deux confessions versant dans un même idéal, à savoir la foi profonde en un Créateur Unique lors d’un recueillement si touchant et émouvant que l’artiste n’a pu retenir ses larmes, entraînant le public avec elle comme dans une cérémonie d’exaltation divine.

Le concert a puisé dans les patrimoines arabe, marocain, yéménite, égyptien et syrien, et est porteur d’un message clair, à savoir que le Soufisme est le chantre de l’Amour et un appel à l’Amour, non à la haine, la division, la séparation, l’exclusion et le crime abject.

Rien que pour son message de toute noblesse, ce concert est appelé à se produire dans maints festivals arabes et maghrébins.