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LITTÉRATURE - 20 ans après la première édition de 1997, le prix littéraire "Comar d'or" 2016 revient comme de coutume. désormais ancré comme un rendez-vous culturel phare en Tunisie qui n'a cessé d'évoluer au fil des années.
D'un prix décerné uniquement aux romans en langue française à sa naissance, il a évolué pour englober ensuite les romans en langue arabe. Pour prétendre au Comar d'or, l'écrivain doit être de nationalité tunisienne avec un roman publié en Tunisie ou à l’étranger. Pour cette édition, les romans ont été publiés durant la période du 1er avril 2015 au 31 mars de l’année 2016.
Outre ces deux prix, le "Comar d'or" primera "Les prix spéciaux du jury", le "Prix découverte" ainsi que le prix spécial du 20e anniversaire "Écrivains de la décennie".
La cérémonie de la remise des prix aura lieu le 30 avril au Palais des congrès à Tunis. Les chanteurs Zied Gharsa et Asma Ben Ahmed ouvreront le bal avec un concert artistique suivi d'une exposition "Rétrospective Comar d’or" qui remémore les moments forts de ce rendez-vous culturel.
Au-delà de ces festivités, le "Comar d'or" est surtout une manifestation culturelle incontournable qui réunit les écrivains, les éditeurs, les critiques, les médias ainsi que les lecteurs pour mettre le point sur les perspectives d'évolution du secteur.
Pour le jury du roman en langue arabe, il est composé de Olfa Youssef, Om Zine Ben Chikha, Chokri Mabkhout, Adel Khedhr et Hayet Seyab.
Ahlem Ghayeza, Emna Louzir, Samir Marzouki, Mohamed Mahjoub et Anouar Attia composent le jury pour le roman en langue française.
"Le Comar d'or est désormais une institution culturelle puisqu'il est bien enraciné dans le paysage culturel avec des dizaines d'années d'historique. Après 1999 et 2004, pour la troisième fois mon roman est dans la liste officielle de la catégorie roman en langue française", a déclaré au HuffPost Tunisie l'écrivain Abdelaziz Belkhodja, auteur du roman "La femme en noir" en lice pour le prix Comar d'or, avant d'ajouter:
"Cet évènement est une reconnaissance du rôle de la culture d'où son importance. Son prestige est dû aussi à ses éminents membres du jury, des fins connaisseurs du livre. Il participe également grâce à la médiatisation à la promotion des livres et par ricochet à l'encouragement de la lecture".
Aymen Daboussi, auteur du roman érotique "Intissab Asswed" présent dans la catégorie des romans en langue arabe, se dit indifférent par rapport à ce prix littéraire, car son roman est "hors des critères du prix", considère-t-il, mettant en cause "le conservatisme des membres du jury, [où] seule Olfa Youssef est un point de lumière", estime-t-il.
Les candidats du prix roman en langue française:
"Gandhi avait raison" de Rabaa Ben Achour Abdelkefi
"Les rêves perdus" de Leyla de Mohamed Harmel
"Le premier message" de Jamel Ghanouchi
"Clair Obscur "de Latifa Zouhir
"Invisible Kid" de Atef Attia
"La liberté en héritage" de Najet Abdelkader Fakhfakh
"Et L’Irak fut ma maison" de Cherifa Baouab Ammar
"Tristesse avenue" de Nidhal Guiga
"Ecoute Petit frère" de Hamadi Labidi
"Bir el ABD" de Noura Bensaad
"Le chantier de Monsieur Pierre" de Mehdi Mahfoudh
"Feuillets d’Enfance ou la mémoire parlante" de Youssef Chahed
"Je suis née en couleurs gaies" de Nahed Belkhiria
"Un prénom pour exister" de Chadli Laroussi
"Le corps de ma mère" de Fawzia Zouari
"Ya khil salem"de Fawzi Mellah
"Le jasmin noir" de Wafa Ghorbel
"Les chemins de la lumière" de Turkia Labidi Ben Yahia
"La femme en noir" de Abdelaziz Belkhodja
"Solution d’attente inavouée" de Habib Falfoul
Les candidats pour le roman en langue arabe:
"Ghzela" (la gazelle) de Hafidha el Kasmi
"Wissal" de Salmane Zekri
"Bawabet ennesyan" (Portail de l’oubli) de Lobna Oueslati
" Wahet el emyan" (oasis des aveugles) de Mouldi Dhaou
"Siret el maatouh" de Mouldi Dhaou
"Leylet ettaabin" (la nuit de l’enterrement) de Anis Laabidi
"Zakhat men dhakiret Said" (fragments de mémoire de Said) de Taieb Labib
"Hakayeb El-Alam" (valises de la douleur) de Sami Jerbi
"El Massir" (Le destin) de Naceur Toumi
"Awtan el ankabout" (patries de l’araignée) de Besma Bouabidi
"El ankabout la yahres el anbiaa dayman" (l’araignée ne surveille pas toujours les prophètes) de Fethia Hechmi
"Hawajess ellayla el akhira" (cauchemars de la dernière nuit) de Mounira Daraaoui
"Ricamo" de Youssef Rzougha
"Araa el kafass Yatir" (je vois la cage voler) de Souleymane Ben Youssef El Amine
"Bouderbala" de Mokhles Ben Oun
"Etthayira" (la rebelle) de Mourad Bejaoui
"El kanz" (le trésor) de Ameur Bechaa
"Catharsis" de Hanen Jannan
"Kileb el jahim" (chiens de l’enfer) de Brahim Darghouthi
"Journal intime de la dernière hyène au Chaambi" de Adnene Helali
"Khaldoun Michel" de Mohamed Habacha
" Zaman el kalam el akhir" (temps de la dernière parole) de Faten Kchaou
"Le talisman d’El Ifa" de Taoufik Aloui
"Intissab Assouad" de Aymen Daboussi
"Wajaa el hadid" (douleur du fer) de Belgacem Jeday
"Achiket ennadhl" (les amoureuses de l’espiègle) de Kamel Riahi
"Beb Souika" de Salah Baccouche
"Kessatou ichkin fi ezzaman ethayaa" (histoire d’amour dans le temps perdu) de Moez Naiija
"Assouhad" (Insomnie) de Houssem Ben Ammar
"El mouzaouka" de Salah Dems
"Maraya el ghiyeb" (miroirs de l’absence) de Nabiha Aissi
"Ayna sayoudfanou errab" (où sera enterré le seigneur ?) de Tarek Elghoul
"Assayroun fel atama" (errants dans l’obscurité) de Slaheddine Boujah
"Haddathani el finik" de Fraj Houar
"Bipolar" de Amin Hassini
"Toujane" de Amna Remili Oueslati
"Ella Marye yaktob errasayel"(l’invisible écrit des lettres) de Majdi Ben Aissa
"El massab"(dépotoir) de Chedia Kasmi
"Ya bey el bayet" (Oh bey des beys) de Hamid Abaidia
"Jabal el anz" (Montagne des chèvres) de Habib Selmi
"Nouwa" (crachin) de Wahida el May
"Anin el jouthath" (gémissements des cadavres) de Abdelkarim Ammar
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