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Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
Sauter le petit-déjeuner nous entraînera à grignoter et à plus manger pendant les repas suivants.
Il y a quelques jours, deux études scientifiques écornaient l’image du sacro-saint petit-déjeuner. Ne pas manger le matin ne nous ferait pas grignoter, ni manger plus aux repas suivants. On pourrait donc sauter le repas réputé comme étant le plus important de la journée ? Pas si simple…
Si l’on met toutes un point d’honneur à prendre un bon petit-déjeuner, c’est entre autres qu’on nous a dit qu’en s'en passant, on risquait de grignoter n’importe quoi dans la matinée. Avec, à la clé, la revanche des capitons. Et voilà que deux études publiées dans The American Journal of Clinical Nutrition disent le contraire : si le premier repas de la journée reste un atout forme, il n'aurait aucune incidence sur la prise ou la perte de poids.
Une première étude américaine menée en Alabama a étudié 300 personnes désireuses de maigrir. Séparées en deux groupes, certaines prenaient un petit-déjeuner, les autres non et après seize semaines, aucune n’avait ni pris, ni perdu de poids. Une seconde étude britannique, dirigée par des chercheurs de l’université de Bath et Nottingham (Royaume-Uni) a observé 33 personnes pendant six semaines, considérées comme maigres ou fines. Au final, qu’elles mangent ou non, aucune différence dans leurs niveaux de cholestérol et de sucre dans le sang n'a été constatée. Dernière surprise : celles qui délaissent le petit-déjeuner ne mangent pas plus aux repas suivants.
Ces résultats sont tout de même à prendre avec des pincettes. D’une part parce que le nombre de témoins est très bas (33 personnes pour l’étude britannique) et d’autre part parce que le recrutement est très étonnant. La diététicienne Florence Foucaut, membre de l’Association française des diététiciens et nutritionnistes (AFDN), le pointe du doigt : « ils choisissent des personnes fines ou maigres pour étudier l’impact du petit-déjeuner sur le taux de cholestérol. Or, être maigre signifie que les apports journaliers sont insuffisants. Un sujet maigre peut aussi avoir un trouble du comportement alimentaire. Donc il aurait surtout fallu une étude sur des "bien portants", sans pathologie particulière ». Difficile également d'aboutir à des conclusions sérieuses sans savoir de quoi était fait le petit-déjeuner que certaines ont pris et que d'autres ont sauté.
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