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Il est porté à la taille, ce qui laisse mains et épaules libres. Indéniablement pratique, épaississant irrémédiablement la silhouette, le sac banane était honni depuis la fin des années 1990. Même chez les touristes, il avait sérieusement reflué.
Il y a cinq ans, Marc Jacobs (alors chez Vuitton), a tenté d'orchestrer son retour en version luxe. C'était trop tôt, mais le « message » a été entendu. Karl Lagerfeld (Chanel) l'a décliné en début d'année, en tweed puis en cuir d'agneau, immédiatement adopté par Rihanna. Et il n'était pas le seul. D'autres maisons de couture, comme Missoni ou Martin Margiela ont également ressorti le sac banane du placard, dans des modèles féminins ou masculins.
Plus significatif, des marques populaires embraient sur l'étrange tendance. Certains jouent l'humour ou le volontairement voyant, comme American Apparel, qui le colore au motif du drapeau américain. Zara tente aussi le coup, avec un élégant sac en cuir tricolore, qui peut se porter en bandoulière ou autour de la taille.
Le truc, pour atténuer l'effet disgracieux, serait de porter le sac banane légèrement de côté, afin qu'il n'apparaisse plus comme une méchante protubérance ventrale.
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